Ce matin, dans les DNA…
(cliquez sur l’article pour mieux lire)
Article Dernière Nouvelles d’Alsace
Ce matin, dans les DNA…
Pour lire l’article, cliquez sur ce lien : PDF-Page_39-edition-de-strasbourg_20150619
Déclaration du groupe local d’Europe Écologie – Les Verts (EELV – Strasbourg), publiée dans le Courrier des Lecteurs des DNA, ce matin :
Pour mieux lire, voici le texte de cette déclaration, dont nous avons pu obtenir le communiqué de presse :
Communiqué de presse
L’avenir des Bains Municipaux
Strasbourg, le 27 mai 2015
Depuis plusieurs semaines, l’avenir des Bains Municipaux, est sur le devant de la scène et suscite à nouveau des réactions passionnées chez de nombreux-es strasbourgeois-es, signe de leur attachement viscéral à cet élément majeur de notre patrimoine municipal.
Les écologistes considèrent les Bains Municipaux comme faisant partie de ces biens communs inaliénables qui, par leur histoire comme par leur fonction sociale, appartiennent à toutes et à tous et qu’il est essentiel de les préserver pour les générations futures.
Alors que le conseil municipal s’apprête à débattre de l’avenir des Bains Municipaux, Europe Écologie – Les Verts Strasbourg appelle la majorité à se ressaisir et à garantir dans les semaines qui viennent la tenue d’un débat ouvert et transparent auquel seront associés les citoyens et les citoyennes qui le souhaitent, de manière à sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes depuis 5 ans et à engager enfin les travaux qui s’imposent.
Il faut inscrire ce projet dans une véritable démocratie participative, celle-là même dont la majorité municipale cherche à faire sa marque de fabrique depuis 6 ans. Pour autant, le débat démocratique ne se décrète pas, pas plus qu’il ne se fait tout seul : la collectivité doit donc l’accompagner loyalement et l’alimenter par l’accès à l’information, la plus totale transparence, la communication et une volonté sincère de co-construction avec l’ensemble de la cité.
Or pour l’instant ces éléments ne semblent pas réunis.
Nous appelons donc les élu-e-s de droite comme de gauche à faire confiance à l’intelligence des citoyens et à leur permettre de participer activement à la prise de décision sur l’avenir des Bains Municipaux.
Personne ne doit confisquer un débat public qui seul permettra de définir sereinement le futur de ce lieu qui appartient d’abord aux strasbourgeois et strasbourgeoises.
En effet, quel périmètre, quelles activités, quelles missions de service public, quel financement, quel mode de gestion feront les Bains municipaux de demain ?Autant de questions qu’il est important de travailler dès à présent avec les citoyen-nes, les associations, les collectifs pour permettre un débat serein et apaisé.
Les écologistes appellent également à ne laisser en aucun cas le secteur privé lucratif exploiter à loisir cet équipement, ce qui ferait perdre aux Bains Municipaux leur accessibilité au plus grand nombre, la mise à disposition de ce patrimoine pour toutes et tous et encouragerait la spéculation immobilière dans le quartier avoisinant au risque de bouleverser la sociologie de la Krutenau, un des derniers quartiers garantissant la mixité sociale à proximité du centre de Strasbourg.
Enfin nous appelons chacune et chacun à faire preuve d’audace, et surtout d’imagination.
Les organismes de l’économie sociale et solidaire trouveront certainement leur place dans un projet collectif. Les espaces inoccupés pourraient ainsi être utilisés par le secteur associatif, en lien avec le quartier, ou le sport thérapeutique, dans la suite logique du sport par ordonnance.
A nos plumes ! Que les élu-e-s travaillent et que les citoyens et citoyennes se mobilisent pour faire de ce lieu unique un espace ouvert et accueillant, accessible à toutes et tous sans discriminations et résolument tourné vers l’avenir comme il l’était déjà en 1908.
Le groupe local d’Europe Écologie – Les Verts Strasbourg
En lisant dans les DNA de mercredi 20 mai l’article relatant l’action de la CGT devant les bains municipaux, mais aussi les échanges houleux au conseil municipal, je suis restée estomaquée .Olivier Bitz, « rassurant » Jean Philippe Vetter au sujet du projet d’hôtel de luxe prévu aux bains municipaux. Il dit : » Le projet d’hôtel qui existait déjà lors de l’atelier de projet en 2011 n’est pas une nouveauté »A moins que je souffre d’amnésie, ce qui est possible, je n’ai jamais vu, ni lu, ni entendu parler de compte rendu de ces fameux ateliers. En revanche, ce dont je me souviens, c’est qu’en juillet 2010, Robert Herrmann a lancé une opération ateliers en demandant des volontaires pour chaque partie des bains municipaux; piscines, bains romains, sauna. Avec plusieurs dames qui fréquentent régulièrement le sauna, nous nous étions inscrites à cet atelier. Aucune n’a été retenue. Soit, c’est la loi du hasard. En revanche nous avons appris que la personne qui représentait le sauna n’y avait jamais mis les pieds.C’est apparemment ainsi que cette municipalité « socialiste » conçoit la démocratie participative dont elle ne cesse de se rengorger. On réunit les gens, caution démocratique, mais en fait tout a déjà été décidé d’avance. Exemple, cette histoire d’hôtel de luxe dans les projets depuis 4 ans!Je suis écoeurée.Ne lâchons rien !
Pour voir l’article dans les DNA, suivez le lien : Apéro-permanence La Victoire Pour Tous
Le collectif « la Victoire pour tous » ne baisse pas la garde et invite à un nouvel apéro sur les marches des bains municipaux aujourd’hui à 18 h 30. Le premier s’est tenu le 7 mai, il y en aura désormais un tous les jeudis ouvrables, de 18 h 30 à 19 h 30. Le mot d’ordre reste : « Non à la privatisation » des bains municipaux. Ces apéros voulus conviviaux sont l’occasion d’échanger sur l’avancée du projet ainsi que sur la nécessité de rester mobilisé, formule l’invitation. Les participants peuvent apporter quelque chose à boire et à grignoter. La pétition mise en ligne par le collectif, qui s’est créé un site internet (www.lavictoirepourtous.org), en est à près de 3 800 signatures.
Nous avons relevé un lapsus intéressant dans l’article :
« Deux ans de débats, conduits par Robert Herrmann, ont abouti à soit une privation, soit une gestion publique… »
Privation, au lieu de privatisation : lapsus du journaliste… ou de R. Ries ? Et si ce n’était pas un lapsus ?
Pour bien lire l’article, cliquez sur ce lien : DNA-Page 44-20150520
Et pour voir la vidéo de l’interpellation de Jean-Philippe Vetter au Conseil Municipal, cliquez sur ce lien Interpellation JP Vetter – CM 18/05/2015
La CGT-Eurométropole appelle à un rassemblement symbolique devant les bains municipaux mardi prochain. Pour dire non à la casse du service public de façon générale et non à la privatisation annoncée d’une partie de la piscine de la Victoire.
Source : Les DNA, 14/05/2015
Les marches des bains municipaux sont très fréquentées ces jours-ci. Après l’apéro jeudi dernier du collectif la Victoire pour tous, fort d’une pétition de plus de 3 600 signatures, et qui s’inquiète d’un possible démantèlement des bains, voici annoncée la manifestation de la CGT Eurométropole, mardi prochain.
L’intérêt du syndicat pour le sujet ne date pas d’hier. Il s’était fortement mobilisé lors qu’unpremier projet de privatisation partielle avait été défendu par Robert Herrmann, alors premier adjoint chargé du dossier de la réhabilitation des bains municipaux.
Aujourd’hui que la SPL des Deux-Rives a été désignée pour porter la rénovation, que l’adjoint Olivier Bitz a été chargé d’accompagner la résolution de l’épineux dossier, avec toujours la possible arrivée d’un partenaire privé, notamment pour le sauna et le bain romain, la CGT l’a mauvaise. Bertrand Blindauer, délégué syndical, ne mâche pas ses mots :
«On nous plante un couteau dans le dos en ressortant ce projet. »
Parce qu’il y a convergence entre les attentes des usagers et celles des agents de la collectivité, la CGT Eurométropole a donc choisi de manifester boulevard de la Victoire.
Sa lutte pour la préservation du service public, l’organisation la conçoit en effet en connexion avec la population :
« Le combat qu’on mène n’est pas destiné à préserver un acquis de fonctionnaire mais à garder un outil de service public. »
Le mouvement s’inscrit dans une journée d’action nationale sur la question de la réforme territoriale et a pour moteur l’opposition à « la casse du service public ». Une grève générale en novembre 2014 portait déjà ces revendications.
S’agissant des bains, que la municipalité ait assuré vouloir garantir l’accès à la piscine et aux douches aux mêmes prix, à défaut de s’engager sur les modalités d’accès au bain romain ou au sauna, fait bondir Bertrand Blindauer : « Le raisonnement nous choque. On vous dit « vous les pauvres, vous pouvez aller à la piscine, le reste sera réservé à ceux qui peuvent se le payer. Nous, on lutte pour l’égalité d’accès, y compris au sauna. »
L’inquiétude, aux bains municipaux ne porte pas sur l’emploi, est-il aussi précisé :
« L’enjeu est celui de l’accès du plus grand nombre à ce service public », réitère Bertrand Blindauer,qui appelle à un rassemblement au-delà des étiquettes.
Objectif, mobiliser de la manière la plus large et la plus durable.
MYRIAM AIT-SIDHOUM
Pour lire l’article, cliquez sur le lien : : Page 35-edition-de-strasbourg_20150514
Source : DNA, 09/05/2015 – LA VILLE EN DEBAT
Voici le texte complet de l’article :
Dans une tribune, JeanPhilippeVetter (*) s’inquiète du recours à une société publique locale, la SPL DeuxRives, dans la perspective de la rénovation de la piscine du boulevard de la Victoire. Formule qui se traduira logiquement par une mise à l’écart du conseil municipal, regrette l’élu.
« Il y a des décisions qui apparaissent neutres et indolores. Elles révèlent en fait les arrièrepensées du maire de Strasbourg. C’est exactement le cas lorsque Roland Ries décide de confier l’avenir des bains municipaux à une société publique locale, la SPL DeuxRives. Officiellement, il s’agit d’être plus efficace et de transférer la gestion de la rénovation des bains municipaux à une structure “100 % publique”. Officieusement, la raison en est tout autre…
Car si l’on veut vraiment confier la gestion de la rénovation des bains municipaux à une structure 100 % publique, il y en a une toute trouvée : la Ville de Strasbourg. La rénovation des piscines du Wacken et de la Kibitzenau, ou encore la rénovation du Palais des congrès sont assurées avec succès en régie interne. Alors pourquoi le maire s’obstinetil à vouloir passer par une SPL ? Précisément parce qu’avec une SPL, nul besoin de passer par le conseil municipal. En d’autres termes, l’avenir des bains municipaux échappera aux représentants élus des Strasbourgeois. Le maire aura les mains libres pour décider de l’avenir des bains municipaux sans avoir besoin d’en débattre de manière ouverte et démocratique.
Aussi, si contrairement à la piscine du Wacken, Roland Ries choisit de confier la rénovation des bains à une SPL, c’est parce qu’il sait très bien que les décisions qu’il s’apprête à prendre susciteront la polémique auprès des Strasbourgeois et il ne souhaite pas que le conseil municipal s’en empare. Cette polémique, il faut la nommer : c’est la privatisation d’une partie des bains municipaux. C’est éventuellement la création d’un hôtel de luxe, jusquelà niée, mais aujourd’hui évoquée officiellement. C’est la fin du contrôle public de la tarification d’un pan entier des bains municipaux. C’est mettre un terme au statut public d’un établissement d’exception. C’est couper les bains municipaux en deux, avec une partie publique d’un côté et une partie réservée aux plus fortunés de l’autre.
Pour faire simple, si la SPL DeuxRives se drape des oripeaux de la structure publique, c’est pour mieux permettre la privatisation des bains municipaux. C’est un “sas” qui permettra de privatiser in fine une partie des bains municipaux à bas bruit et sans aucun débat.
Soyons clairs : le secteur privé n’est pas un problème en soi. Nous avons besoin du privé et nous estimons que pour bien des projets, le secteur privé est un partenaire important et efficace. Mais nous parlons ici des bains municipaux, un joyau de notre ville en plein coeur de la Neustadt. À travers la défense des bains municipaux, nous défendons une idée simple mais essentielle : l’idée que les Strasbourgeois doivent avoir le droit de continuer de bénéficier du meilleur de Strasbourg. »
(*) JeanPhilippe Vetter (UMP) est conseiller municipal de Strasbourg et conseiller de l’Eurométropole.