La transparence… par le feutre noir !

Secret défense ?

Notre grand jeu est lancé : imaginez ce que cherche à cacher ce document envoyé par la Ville au Collectif ! Il nous est arrivé parmi quelques études que nous demandions depuis des mois, dans cet état, avec de gros traits de feutre noir recouvrant l’essentiel des informations… Un vrai chef-d’oeuvre de transparence ! 

(voir copie intégrale de cette étude en bas de page)

Comme vous savez, nous avions demandé à la municipalité de nous fournir les études déjà réalisées sur les Bains municipaux. Nous avons enfin reçu une partie de ces études. Hélas, la plus importante – et onéreuse, 348 000 € HT – réclamée aussi en juin dernier, en Conseil de l’Eurométropole, par des élus de l’opposition, Fabienne Keller et Jean-Philippe Vetter, mais aussi par l’écologiste Eric Schultz, nous a été refusée. Auront-ils eu accès à ce document ?

En revanche, parmi les documents transmis par la Mairie dans le cadre de la « transparence » de sa politique de concertation, se trouve un document… exceptionnel ! Il faisait partie de la liste, non-exhaustive, que nous avons dressée lors de notre demande. Et nous tenons ici à le rendre public.

Assistance à maîtrise d’ouvrage, mission exploratoire sur les potentialités / restructuration et gestion des Bains municipaux : étude réalisée par 13 AVRIL CONSEIL en mars 2010. Le consultant, Robert Adjedj, était directeur de la SERS, au moment de la mise à l’eau d’une autre piscine tristement célèbre par… son naufrage : l’Océade.

Le prix exact de cette étude, payée par le contribuable, ne nous a pas été confirmé – entre 20 et 90 000 €, selon l’open data de la CUS – mais la « légèreté » du rapport nous rappelle d’autres « écarts », dans le budget municipal/communautaire…

Les quelques pages sont ici mises à votre disposition, dans l’état où elles nous sont parvenues. Tout ce qui est recouvert en noir constitue des informations que les citoyens, ayant payé pour ces études, ne sont pas censés connaître ! Olivier Bitz avait déclaré à la presse qu’il fallait « anonymiser » les études avant de les rendre publiques – ce qui était déjà plus que discutable. Mais sa « gomme » est allée plus loin : des chiffres, des préconisations, des conclusions ont été également effacés !

Nous attirons votre attention sur le fait que cette étude a été réalisée en 2010, la même année où Robert Herrmann demandait au Conseil CUS un budget de 265 000 € pour lancer une étude importante concernant également la gestion des Bains… un document auquel nous n’avons toujours pas eu accès !

Quelques remarques :

  • Le censeur a commencé à sévir à partir de la page 6, quand sont déclinés les contacts/prospects. Non seulement des noms ont été effacés, mais des paragraphes entiers sont barrés – et aussi des chiffres (notamment en page 11, où il est question du montant des investissements).
  • La mobilisation des Strasbourgeois contre la privatisation annoncée (2010) est citée (page 5), comme un problème ayant « contrarié » la « démarche exploratoire » et étant susceptible d’inquiéter les prospects. Des coupures de presse (« campagne de presse » !) ont été jointes au rapport. Nous ne les avons pas reçues… mais nous avons ces articles dans nos archives, merci !
  • En page 10, il est question de l’Economie Sociale et Solidaire et de la non-adéquation de ce secteur, dans le cadre d’un « partenariat avec le privé ».
  • En plus des extraits de presse, deux autres annexes, mentionnés page 12, ne sont pas dans le pli :
    – document de présentation (aux prospects, citée page 5)
    – lettre d’accompagnement (idem)
  • Par ailleurs, en page 10 il est question de deux « réunions intermédiaires », ainsi que d’un « premier rapport intermédiaire (…) présenté le 10 mai 2010 ». Ce rapport n’est pas non plus joint au document que nous avons reçu.
  • En page 10, nous apprenons aussi que « Dans le cadre de la démarche exploratoire, c’est le scénario 2 qui est examiné. »
    Or, dans les préconisations relatives au Plan Piscine :
    Scénario 1 : « piscine publique d’exception »
    Scénario 2 : « complexe de thermalisme et de balnéothérapie de prestige »

Ainsi, au moment ou l’on parlait de concertation, d’atelier de projet, d’entendre l’avis des citoyens… le destin des Bains municipaux était déjà programmé : le « scénario privilégié » n’était point la « piscine publique d’exception » !  

D’autres commentaires seront postés ultérieurement – et nous vous parlerons aussi d’autres études.

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La Lettre du Collectif – 7 juillet 2015

A propos des Bains municipaux de Strasbourg…

Après la délibération votée par le Conseil municipal du 22 juin et le Conseil de l’Eurométropole du 26 juin : analyse par le Collectif « La Victoire pour tous » des propos tenus lors de ces séances. 

Dessin de Fritz Beblo

Le débat sur la rénovation des Bains, le collectif l’a porté dans la cité. Il a impacté aussi le discours de la municipalité, qui l’a évoqué à plusieurs reprises, ce qui marque la reconnaissance de notre action. La délibération a été adoptée, mais après des débats que l’exécutif a délibérément choisi d’abréger et malgré des voix contre (14 en CM ; 10 et 2 abstentions  en CE). Il n’y a donc pas de consensus et, des interventions d’élus de la majorité laissent penser que, sauf passage en force, la rénovation des Bains par privatisation ne se fera pas aussi simplement que prévu.

Cependant, rien n’est acquis ni garanti. Malgré les propos consensuels sur la qualité de l’établissement et sur son état de dégradation… la majeure partie de l’établissement a été oubliée dans les discours ! Et la charte qui accompagne la délibération laisse transparaitre de fait un objectif de démembrement des Bains municipaux.

Un établissement de bains coupé en morceaux ?

L’établissement géré par la ville est aujourd’hui composé de deux piscines, de salles de bain, d’un sauna et de bains romains. Or, seul un bassin et des douches ont été évoqués comme pouvant garder l’accès au grand public, sauna et bains romains étant considérés comme « pas compris » dans cette offre… Quid du reste de l’établissement de bains ? Il nous apparait que le projet distingue désormais trois entités :

  • Une piscine, à gérer dans le cadre d’une mission de service public
  • Des douches, restant dans le cadre d’un service public traditionnel
  • Tout les reste, plus de 2/3 de l’établissement, dont le statut n’est tout simplement pas évoqué, ce qui laisse entrevoir un projet qui s’écarte considérablement de la vocation originelle de l’établissement, conçu pour l’hygiène et la santé, dans un esprit de mixité sociale et d’appropriation d’un bien commun.

Encore une mission d’étude !

Une mission d’étude a été commandée par la Ville et l’Eurométropole à la SPL des Deux Rives, coût initial : 135 000€ HT. Mais ce n’est pas la SPL qui la réalisera : selon l’appel à la concurrence que nous avons mis au jour quelques jours avant la délibération, elle se chargera du recrutement d’un prestataire, dont la mission portera sur la définition du projet, ainsi que sur les modalités de financement des travaux et « d’exploitation de l’équipement rénové ». Ville et Eurométropole se désengagent ainsi du financement et de l’exploitation. Contrairement aux termes de la délibération, la SPL n’est donc pas compétente pour la réalisation de l’étude en question : elle agit en tant qu’intermédiaire…

Rappelons au passage que plusieurs études pour un coût bien supérieur à 500 000€ ont déjà été produites sur la rénovation des Bains.

Des contre-vérités sur le déficit et le coût des travaux

Depuis 2010, l’exécutif local communique sur le « déficit » des Bains – estimé aujourd’hui à 3,2 millions d’euros par an – et sur le coût de la rénovation : le chiffre avancé est de 30 millions d’euros (devenu entretemps 40 M€, au Conseil de l’Eurométropole), sans que nous aient été fournis d’éléments pour étayer cette évaluation.

La responsabilité du déficit qu’avance R. Hermann, est à attribuer aux municipalités successives qui ont eu en charge sa gestion. Or, au cours des 25 dernières années, 19 sous gouvernance des Socialistes – dont 10, avec R. Ries en tant que maire– R. Herrmann en a eu la responsabilité directe en tant qu’adjoint aux Sports, avant de devenir premier adjoint. Aucune initiative n’a pourtant été prise pour rénover les Bains, diversifier ses prestations, accroitre son attractivité, élargir ses amplitudes horaires, mettre en œuvre des économies d’énergie. Au contraire, l’on a supprimé des prestations (massage) et souvent réduit les horaires par le maintien de bassins fermés…

Dans la plus grande contradiction, le rapport de présentation au CM, en évoquant les objectifs fondamentaux du projet de rénovation, engage Ville et Eurométropole à « financer le projet à un coût de fonctionnement constant pour les collectivités », soit 3,2 millions d’euros par an. Dans les bains rénovés, une subvention de 3,2 M€ continuerait donc d’être affectée aux Bains.  Ce déficit aurait mystérieusement presque triplé en 5 ans (1.2 M€ en 2010, cf. l’atelier de projet) ? Ces 3,2 M€, critiqués aujourd’hui pour le fonctionnement de l’établissement de bains, deviendraient acceptables demain, alors qu’on ne garderait qu’un bassin et quelques douches accessibles ? 

Une transparence affichée dans les discours… mais pleine de zones obscures.

Le Collectif a refusé la deuxième rencontre proposée par O. Bitz notamment parce que ce dernier nous a refusé l’accès aux études que nous lui demandions (voir l’intégralité de la lettre de réponse à O. Bitz, sur le site). Il ne nous est toujours pas possible d’ailleurs d’accéder à ces documents, pourtant publics et légalement accessibles. Cette demande a cependant été relayée largement, au cours de ces Conseils, par l’opposition et également par un membre de la majorité.

Le Collectif s’est toujours déclaré ouvert au débat. La volonté de l’éviter est le fait de la municipalité : chargé du dossier, O. Bitz a choisi de rencontrer séparément les acteurs, le dépôt de la pétition n’a pas été autorisé à l’intérieur des Bains, un média a été interdit de visite des Bains en compagnie du collectif, interdiction niée par O. Bitz de façon mensongère… 

Le Collectif La Victoire pour tous reste plus que jamais mobilisé pour la rénovation des Bains municipaux et le maintien de toutes ses fonctions dans le service public.

Que ce prestigieux établissement reste un lieu de bain public au service de tous et accessible à tous!

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Voir, à ce propos (cliquer sur le lien) : 

Les Bains chez les eurométropolitains… 

Lettre ouverte aux Conseillers municipaux de Strasbourg à propos des Bains municipaux 

Lettre ouverte aux Conseillers eurométropolitains à propos des Bains municipaux

Réponse du Collectif à Olivier Bitz – 05/-5/2015

Lettre recommandé à R. Ries et R. Herrmann – 06/06/2015

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Lettre publiée dans les DNA du 17/07/2015 : DNA – La lettre du Collectif – 17/07/2015

Les Bains du Maire :

Tiens, tiens… Le Plan Piscine !

On se disait bien qu’il y avait un budget de prévu pour les Bains ! Il était même inscrit dans les promesses de campagne du candidat Roland Ries, en 2014. Tout le monde doit avoir encore un exemplaire dans son tiroir (même R.Herrmann, qui affirmait, en Conseil de l’Eurométropole, qu’il n’a jamais été question des Bains municipaux, dans le Plan Piscine); nous en avons retrouvé le nôtre… 

PROGRAMME RIES 2014 - POINT 41 BAINS

Voir, à ce propos (cliquer sur le lien) : 

Les Bains chez les eurométropolitains… 

Lettre ouverte aux Conseillers municipaux de Strasbourg à propos des Bains municipaux 

Lettre ouverte aux Conseillers eurométropolitains à propos des Bains municipaux

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Et dans l’actualité : (cliquer sur le lien) : 

Réponse du Collectif à Olivier Bitz – 05/-5/2015

Rue89 – En 2009, on parlait d’une piscine publique extérieure à la Victoire – 06/07/2015

L’avenir des Bains…

ne jamais abandonner

Les tenants de la privatisation (car il faut appeler les choses par leur nom) ont réussi à faire passer leur délibération – qui sera analysée et décryptée dans un texte en cours de préparation – au derniers conseils de communauté, en restreignant fortement le droit de débattre (au nom de quelle conception de la démocratie ?).

C’est juste la mise en place d’un outil chargé de procéder au démantèlement des Bains actuels. Mais le refus de ce projet s’amplifie et nous ne baissons pas les bras, loin de là !

Voir, à ce propos (cliquer sur le lien) : 

Lettre ouverte aux Conseillers municipaux de Strasbourg à propos des Bains municipaux 

Lettre ouverte aux Conseillers eurométropolitains à propos des Bains municipaux

Les Bains chez les eurométropolitains… 

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Et, dans l’actualité

FR3 reportage : Dans les coulisses des Bains municipaux de Strasbourg

Lettre ouverte aux Conseillers eurométropolitains – 26/06/2015

26 juin : Les Bains au Conseil d’Eurométropole! 

Le Collectif La Victoire pour tous ne faiblit pas et dénonce – dans une lettre adressée aux élus eurométropolitains qui doivent, eux aussi, délibérer le 26 juin sur l’envoi du dossier des Bains municipaux à la SPL des Deux Rives – outre la gabegie notoire, la manœuvre que constitue le recours à ladite SPL… pour mieux privatiser les Bains.  

Lettre ouverte aux Conseillers eurométropolitains à propos des Bains municipaux :

Mesdames et Messieurs les conseillers eurométropolitains,

Nous vous transmettons ci-joint, une copie de la lettre ouverte que le Collectif La Victoire pour tous a adressée aux élus municipaux, il y a quelques jours. En complément – et puisque nous apprenons que le Conseil de l’Eurométropole doit aussi délibérer sur l’avenir des Bains municipaux (point 49 de l’ordre du jour) – nous souhaitons ajouter ici quelques précisions.

Lundi 22 juin, un débat assez animé a eu lieu autour du point 26 de l’ordre du jour, sur la question de l’avenir des Bains. L’opposition, qui a voté contre le projet de délibération, a alors attiré l’attention de l’assemblée sur le probable surplus d’études concernant les Bains, Jean-Philippe Vetter et Fabienne Keller ayant demandé des précisions sur les résultats de la consultation suivante :

Assistance juridique, financière et fiscale dans le cadre du choix du mode de gestion et de la mise en œuvre de la procédure relative à la rénovation et l’exploitation des bains municipaux de Strasbourg – Finance Consult / Sartorio/Algoe – 75009 Paris, 2010

 Effectivement, pour cette étude, un budget de 265 k€ a été voté en Conseil CUS du 25 juin 2010, malgré les abstentions d’élus de l’opposition ET de quelques écologistes. Les déclarations contenues dans l’intervention d’Eric Schultz, qui rappellent sa position contraire à la privatisation des Bains en 2010, datent d’ailleurs de ce Conseil CUS…

L’étude en question a ensuite été attribuée au prestataire cité, pour 348 k€ HT, soit environ 420 k€ TTC. D’après l’avis d’attribution (voir pièce jointe), la valeur estimé de cette AMO était de 200 k€ HT, ce qui correspond aux 265 k€ TTC votés en Conseil. L’écart (148 k€ HT) nous semble d’ailleurs bien trop important… d’autant plus que cette étude intervient dans la même année où une autre AMO a été lancée, attribuée à 13 Avril Conseil, selon open data Ville/CUS :

AMO – mission exploratoire sur les potentialités/restructuration et gestion des Bains municipaux – 13 Avril Conseil 67000, 18/03/2010 – Marchés de 20 000 à 89 999,99 euros HT – CUS

Cela en fait beaucoup, pour la définition de la meilleure manière de privatiser les Bains municipaux, au moment justement où Robert Herrmann parlait de consultation, de participation citoyenne et lançait un atelier de projet…

Mais d’autres études ont été réalisées auparavant et, juste pour citer la plus importante :

Etablissement des Bains municipaux : État des lieux, inventaire prospectif et analyse des besoins et historiques / Scénarii d’intervention et pré programme / Programme technique détaillé – ISC INGENIERIE SPORTIVE ET CULTURELLE , 78100 – Mandataire: ISC – Ingénierie Sportive & Culturelle ; Co-traitants : Jean-Paul Philippon architecte, Aemco, BTP Consultants, Océade Ingénierie – 2008 / 2009

Cette étude, dont nous méconnaissons le coût pour la collectivité, était très complète et son texte (266 pages) se trouve dans le dossier d’appel d’offres disponible aux candidats répondant à l’avis que la SPL des Deux Rives a lancé le 17 juin dernier (voir pièce jointe).

Ces trois études – que le Collectif avait déjà évoquées dans un communiqué de presse datant du 17 juin dernier – et dont le coût total dépasse sans doute largement les 500 k€ évoqués en CM – font partie de la liste, non-exhaustive, que nous avons transmise à Olivier Bitz le 13 mai 2015 puis, sans réponse de sa part, par lettre recommandée à Roland Ries et à Robert Herrmann, le 9 juin dernier (copie en pièce jointe), avec notre demande formelle d’en prendre connaissance.

A propos, nous nous inquiétons des récentes déclarations de M. Bitz (rue89, 19/06/2015), concernant un besoin impérieux « d’anonymiser » les études, pour pouvoir les rendre publiques… Pour quoi, donc, « certaines entreprises ne doivent pas être nommées »?

Peut-être Mme Keller, M. Vetter (selon leur demande en CM), ou d’autres élus, s’ils le souhaitent, auront-ils l’accès qui nous est jusqu’à présent refusé à ces documents, ainsi qu’à des informations sur leur coût exact pour les collectivités, dont les gouvernants ne cessent d’affirmer qu’ils n’ont « pas d’argent » pour la rénovation des Bains municipaux…

Enfin, nous vous rappelons que, en plus d’une dizaine de diagnostics techniques récemment effectués ou en cours de réalisation (ce qui est normal lorsqu’il s’agit d’intervenir sur le bâti), une nouvelle étude est en cours, attribuée voici quelques mois à l’Atelier OZIOL-DE MICHELI, à Strasbourg et dont nous ignorons le coût exact, mais qui semble elle aussi de trop, face aux diagnostics patrimoniaux déjà réalisés (CCTP en pièce jointe, à comparer d’ailleurs avec celui de l’étude lancée par la SPL) :

Mission de maîtrise d’œuvre pour la réalisation d’un diagnostic architectural, patrimonial et urbain de l’établissement des Bains municipaux de Strasbourg

Alors, une nouvelle étude évaluée – au départ ! – à 135 k€ HT, confiée à la SPL, qui ne sert que d’intermédiaire puisqu’elle la confiera à un bureau d’études…

Voterez-vous cette délibération sans vous poser des questions ?

En espérant que notre contribution au débat sur l’avenir des Bains municipaux saura retenir votre attention, veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les conseillers eurométropolitains, nos meilleures salutations,

Le Collectif La Victoire pour tous

P.J. :

– lettre ouverte aux élus municipaux
– lettre recommandée Ries/Herrmann
– boamp avis attribution 2010 10 06 (Finance Consult)
– ISC mission
– CCTP diagnostic patrimonial en cours
– boamp avis 15-92978 (SPL)

Pour voir la vidéo et nos commentaires, cliquez sur le lien : Les Bains au Conseil de l’Eurométropole

Pour voir les documents joints : 

Lettre recommandée à R. Ries et R. Herrmann – 06/06/2015

Apéro du 25 juin : Bains chantés !

 

Le dernier, avant la rentrée : apéro musical

Venez chanter avec nous ! 

APERO 25 juin

Le jeudi 25 juin, à 18h30, le collectif LA VICTOIRE POUR TOUS vous attend, sur les marches des Bains Municipaux, pour un apéro musical de plein-air.

Moment convivial, occasion d’échanger et de s’informer sur les derniers rebondissements de ce dossier :

Au Conseil municipal, le maire persiste et signe : dans son projet, les Bains ne resteront pas publics et municipaux. 

Et le collectif répond :

Nos Bains sont un tout : les deux piscines ET les douches ET le sauna ET les bains romains… mais aussi les locaux vides ou à réaffecter ET toute l’extension possible dans la cour arrière.

Nous voulons la beauté des lieux et les plaisirs de l’eau… pour tous !

Vos amis, et les amis de vos amis sont aussi cordialement invités. Chacun peut apporter une bouteille, deux ou trois gobelets, voire quelques trucs à grignoter.

Le 22 juin : les Bains au Conseil municipal !

Lettre ouverte aux Conseillers municipaux de Strasbourg à propos des Bains municipaux : 

Mesdames, Messieurs les Conseillers municipaux, 

Vous vous apprêtez à voter pour, voter contre ou vous abstenir, ce lundi 22 juin, lors de la présentation du projet de délibération 26 – attribution d’une étude sur les Bains municipaux à la SPL des Deux Rives – et nous apprenions hier que, sans attendre votre décision, la SPL des Deux Rives a déjà lancé, le 17 juin, un appel d’offres concernant cette même mission (voir l’avis, en pièce jointe).

En plus d’être surprenante, une telle anticipation est-elle légale ? En mettant ainsi « la charrue avant les boeufs », la municipalité n’enfreint-elle pas les règles de la démocratie locale ? Peut-on faire semblant de consulter les élus, alors que les choix ont déjà été faits, que les démarches sont en cours ? En tout cas, ceci démontre : 

1/ que l’exécutif municipal se moque bien de votre avis ;

2/ que la SPL n’a aucun moyen ni compétence propres pour s’occuper de ce dossier puisqu’elle doit, elle-même, solliciter un autre bureau d’études ;

3/ que cette délibération porte en réalité sur un mandat à la SPL pour s’occuper de l’avenir des Bains et non sur une simple étude comme il y est écrit. Pourquoi les services de la Ville ne peuvent-ils se charger de cette étude (35 personnes au service Etudes Construction) ?

Au passage nous découvrons, dans les pièces jointes à cet appel d’offres, l’étude programmatique ISC de 2009 que nous demandons en vain depuis des semaines et qu’on ne vous a probablement jamais communiquée. Un rapide survol montre qu’elle est très complète et on se demande bien ce qu’il était si nécessaire de cacher… en dehors du désir de conserver en petit comité le diagnostic et l’information sur les Bains – le savoir, c’est le Pouvoir !

LA CHARTE

Une charte, définie par le dictionnaire : « un écrit solennel destiné à consigner des droits ou régler des intérêts »

Accompagnant la délibération proprement dite pour confier l’étude a la SPL, on vous demande aussi de voter une « charte » pour la rénovation des Bains. Il y aurait beaucoup à dire, mais l’essentiel est que ce document, bien loin de garantir un bon projet, entérine de fait l’abandon à venir de la majeure partie des Bains au secteur privé, puisqu’il limite l’accès public à une piscine et quelques douches…

LE PROJET DE DELIBERATION

Le rapport de présentation de la délibération, évoque tant de problèmes relatifs à la « vétusté » des Bains municipaux, puis « l’urgence des travaux »… Or, il faut rappeler que, si l’on considère les 25 dernières années (1/4 de siècle, quand même !) de gestion municipale à Strasbourg, 19 ans durant sous la gouvernance des Socialistes, dont 10 ans sous celle de Roland Ries, aucune initiative n’a été prise pour faire évoluer l’établissement de Bains… !

De plus – et de façon tout à fait contradictoire – il affirme que le coût d’exploitation de cet équipement (3 millions d’euros/an ?) est beaucoup plus important que celui d’un « équipement aquatique traditionnel » ; en début du rapport, il est indiqué qu’il « s’agit d’un « ensemble architectural de grande qualité, témoin remarquable du courant Jugendstil (…) inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les baignoires en faïence, la robinetterie en cuivre et laiton, les carrelages en marbre, les boiseries ainsi que beaucoup d’installations sont ainsi protégées »…

Or, si les mots ont encore un sens il faut savoir définir les Bains municipaux : sont-ils un «équipement aquatique traditionnel » ou bien un « équipement exceptionnel » ?

Le collectif « La Victoire pour tous » considère qu’il s’agit d’un équipement exceptionnel, sans équivalent en France et que sa vocation est celle de rester dans sa totalité un lieu de bain public. Patrimoine de tous les Strasbourgeois, son avenir ne peut pas résulter… d’un non-dit ou d’une confusion verbale ! 

PROPRIETE DE LA VILLE… OU PATRIMOINE IMMOBILIER DE L’EUROMETROPOLE ?

Il ne peut être question d’un démembrement ou de cession à une autre entité publique et, à fortiori, à un opérateur privé. Or, dans le rapport de présentation, il est question de « conserver ce bâtiment d’exception dans le patrimoine immobilier des collectivités Ville de Strasbourg et Eurométropole » ; dans la charte proposée, l’on considère que le projet de rénovation devra «valoriser la dimension patrimoniale exceptionnelle du bâtiment, dont la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg garderont la propriété ». Formulations plutôt étonnantes, car le propriétaire unique de ce patrimoine immobilier est la Ville de Strasbourg. 

Une cession à l’Eurométropole serait-elle envisagée ?

LE DIALOGUE…

Notre Collectif a toujours été ouvert à la discussion sur l’avenir des bains. Et c’est pourquoi nous avons tout fait pour que le débat soit porté dans la cité – ce qui est aujourd‘hui le cas. Nous souhaitons, bien entendu, que la municipalité engage un dialogue avec tous les acteurs sociaux de la ville et les représentants du personnel, ainsi que mentionné dans la charte proposée.

Or, malgré des demandes réitérées et au mépris de ses obligations légales, la Mairie ne nous a toujours pas permis de prendre connaissance des nombreuses et précédentes études réalisées.

De même, si à ce jour notre pétition a déjà récolté plus de 5000 signatures, nous n’avons jamais obtenu l’autorisation de la déposer, pour être signée, à l’intérieur de l’établissement.

Nos relevons également le fait que l’accès à l’établissement, pour une visite en compagnie du collectif, a été récemment refusé à un media local, sous prétexte que nous n’avons pas le même avis que l’autorité municipale !

Il faudra donc que la municipalité commence par mettre ses actes en cohérence avec son discours sur la « démocratie participative » ! Et le dialogue pourra se faire.

L’engagement de ce dialogue public est nécessaire non seulement parce que les Bains municipaux sont le patrimoine commun des Strasbourgeois, mais aussi pour mettre fin aux rumeurs circulant sur l’adossement de cet équipement à des établissements hôteliers et autres…

ET VOUS ?

Si la spoliation qui leur est faite de l’un des équipements emblématiques de l’Histoire sociale de notre ville n’échappe pas aux citoyens, il est clair que tout cela ne saurait être ignoré par les élus – et notamment ceux appartenant à la majorité municipale, socialistes et/ou écologistes.

Bien de Socialistes (des élus, mais aussi des militants) ont manifesté leur désaccord en 2010, lorsque la privatisation des Bains était annoncée par un bail emphytéotique, puis par un PPP. Des écologistes, moins nombreux qu’aujourd’hui dans l’équipe municipale, certes, mais poussés par des militants clairement contraires à la privatisation de ces lieux, avaient également manifesté leur désaccord. En plus de la mobilisation des Strasbourgeois, ces débats au sein de la majorité ont sûrement compté pour que, en 2011, Roland Ries renonce finalement à ce projet.

Or, certains de ces élus sont encore présents dans cette assemblée – et s’apprêtent à voter une délibération qui conduit, inévitablement, à la privatisation de l’établissement !

ENFIN…

Si cette privatisation se confirme – et malgré l’engagement « à coût constant » qui est annoncé – ceux qui bénéficieront des nouvelles conditions d’exploitation des services rénovés des Bains ne seront clairement pas les Strasbourgeois : on ne pourra plus parler d’un patrimoine municipal mais d’un « équipement de prestige », à l’usage d’une minorité.

Est-ce bien cela, le projet que vous voulez cautionner aujourd’hui ?

Tout en restant à l’écoute de vos commentaires et à votre disposition pour en débattre,

Avec nos respectueuses salutations.
Le Collectif « La Victoire pour tous »

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Pour voir les documents joints : 

Lettre recommandée à R. Ries et R. Herrmann – 06/06/2015

Lettre ouverte aux Conseillers municipaux – 22/06/2015

22 juin : Les Bains au Conseil municipal !

Lettre ouverte aux Conseillers municipaux de Strasbourg à propos des Bains municipaux : 

Mesdames, Messieurs les Conseillers municipaux, 

Vous vous apprêtez à voter pour, voter contre ou vous abstenir, ce lundi 22 juin, lors de la présentation du projet de délibération 26 – attribution d’une étude sur les Bains municipaux à la SPL des Deux Rives – et nous apprenions hier que, sans attendre votre décision, la SPL des Deux Rives a déjà lancé, le 17 juin, un appel d’offres concernant cette même mission (voir l’avis, en pièce jointe).

En plus d’être surprenante, une telle anticipation est-elle légale ? En mettant ainsi « la charrue avant les boeufs », la municipalité n’enfreint-elle pas les règles de la démocratie locale ? Peut-on faire semblant de consulter les élus, alors que les choix ont déjà été faits, que les démarches sont en cours ? En tout cas, ceci démontre : 

1/ que l’exécutif municipal se moque bien de votre avis ;

2/ que la SPL n’a aucun moyen ni compétence propres pour s’occuper de ce dossier puisqu’elle doit, elle-même, solliciter un autre bureau d’études ;

3/ que cette délibération porte en réalité sur un mandat à la SPL pour s’occuper de l’avenir des Bains et non sur une simple étude comme il y est écrit. Pourquoi les services de la Ville ne peuvent-ils se charger de cette étude (35 personnes au service Etudes Construction) ?

Au passage nous découvrons, dans les pièces jointes à cet appel d’offres, l’étude programmatique ISC de 2009 que nous demandons en vain depuis des semaines et qu’on ne vous a probablement jamais communiquée. Un rapide survol montre qu’elle est très complète et on se demande bien ce qu’il était si nécessaire de cacher… en dehors du désir de conserver en petit comité le diagnostic et l’information sur les Bains – le savoir, c’est le Pouvoir !

LA CHARTE

Une charte, définie par le dictionnaire : « un écrit solennel destiné à consigner des droits ou régler des intérêts »

Accompagnant la délibération proprement dite pour confier l’étude a la SPL, on vous demande aussi de voter une « charte » pour la rénovation des Bains. Il y aurait beaucoup à dire, mais l’essentiel est que ce document, bien loin de garantir un bon projet, entérine de fait l’abandon à venir de la majeure partie des Bains au secteur privé, puisqu’il limite l’accès public à une piscine et quelques douches…

LE PROJET DE DELIBERATION

Le rapport de présentation de la délibération, évoque tant de problèmes relatifs à la « vétusté » des Bains municipaux, puis « l’urgence des travaux »… Or, il faut rappeler que, si l’on considère les 25 dernières années (1/4 de siècle, quand même !) de gestion municipale à Strasbourg, 19 ans durant sous la gouvernance des Socialistes, dont 10 ans sous celle de Roland Ries, aucune initiative n’a été prise pour faire évoluer l’établissement de Bains… !

De plus – et de façon tout à fait contradictoire – il affirme que le coût d’exploitation de cet équipement (3 millions d’euros/an ?) est beaucoup plus important que celui d’un « équipement aquatique traditionnel » ; en début du rapport, il est indiqué qu’il « s’agit d’un « ensemble architectural de grande qualité, témoin remarquable du courant Jugendstil (…) inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les baignoires en faïence, la robinetterie en cuivre et laiton, les carrelages en marbre, les boiseries ainsi que beaucoup d’installations sont ainsi protégées »…

Or, si les mots ont encore un sens il faut savoir définir les Bains municipaux : sont-ils un «équipement aquatique traditionnel » ou bien un « équipement exceptionnel » ?

Le collectif « La Victoire pour tous » considère qu’il s’agit d’un équipement exceptionnel, sans équivalent en France et que sa vocation est celle de rester dans sa totalité un lieu de bain public. Patrimoine de tous les Strasbourgeois, son avenir ne peut pas résulter… d’un non-dit ou d’une confusion verbale ! 

PROPRIETE DE LA VILLE… OU PATRIMOINE IMMOBILIER DE L’EUROMETROPOLE ?

Il ne peut être question d’un démembrement ou de cession à une autre entité publique et, à fortiori, à un opérateur privé. Or, dans le rapport de présentation, il est question de « conserver ce bâtiment d’exception dans le patrimoine immobilier des collectivités Ville de Strasbourg et Eurométropole » ; dans la charte proposée, l’on considère que le projet de rénovation devra «valoriser la dimension patrimoniale exceptionnelle du bâtiment, dont la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg garderont la propriété ». Formulations plutôt étonnantes, car le propriétaire unique de ce patrimoine immobilier est la Ville de Strasbourg. 

Une cession à l’Eurométropole serait-elle envisagée ?

LE DIALOGUE…

Notre Collectif a toujours été ouvert à la discussion sur l’avenir des bains. Et c’est pourquoi nous avons tout fait pour que le débat soit porté dans la cité – ce qui est aujourd‘hui le cas. Nous souhaitons, bien entendu, que la municipalité engage un dialogue avec tous les acteurs sociaux de la ville et les représentants du personnel, ainsi que mentionné dans la charte proposée.

Or, malgré des demandes réitérées et au mépris de ses obligations légales, la Mairie ne nous a toujours pas permis de prendre connaissance des nombreuses et précédentes études réalisées.

De même, si à ce jour notre pétition a déjà récolté plus de 5000 signatures, nous n’avons jamais obtenu l’autorisation de la déposer, pour être signée, à l’intérieur de l’établissement.

Nos relevons également le fait que l’accès à l’établissement, pour une visite en compagnie du collectif, a été récemment refusé à un media local, sous prétexte que nous n’avons pas le même avis que l’autorité municipale !

Il faudra donc que la municipalité commence par mettre ses actes en cohérence avec son discours sur la « démocratie participative » ! Et le dialogue pourra se faire.

L’engagement de ce dialogue public est nécessaire non seulement parce que les Bains municipaux sont le patrimoine commun des Strasbourgeois, mais aussi pour mettre fin aux rumeurs circulant sur l’adossement de cet équipement à des établissements hôteliers et autres…

ET VOUS ?

Si la spoliation qui leur est faite de l’un des équipements emblématiques de l’Histoire sociale de notre ville n’échappe pas aux citoyens, il est clair que tout cela ne saurait être ignoré par les élus – et notamment ceux appartenant à la majorité municipale, socialistes et/ou écologistes.

Bien de Socialistes (des élus, mais aussi des militants) ont manifesté leur désaccord en 2010, lorsque la privatisation des Bains était annoncée par un bail emphytéotique, puis par un PPP. Des écologistes, moins nombreux qu’aujourd’hui dans l’équipe municipale, certes, mais poussés par des militants clairement contraires à la privatisation de ces lieux, avaient également manifesté leur désaccord. En plus de la mobilisation des Strasbourgeois, ces débats au sein de la majorité ont sûrement compté pour que, en 2011, Roland Ries renonce finalement à ce projet.

Or, certains de ces élus sont encore présents dans cette assemblée – et s’apprêtent à voter une délibération qui conduit, inévitablement, à la privatisation de l’établissement !

ENFIN…

Si cette privatisation se confirme – et malgré l’engagement « à coût constant » qui est annoncé – ceux qui bénéficieront des nouvelles conditions d’exploitation des services rénovés des Bains ne seront clairement pas les Strasbourgeois : on ne pourra plus parler d’un patrimoine municipal mais d’un « équipement de prestige », à l’usage d’une minorité.

Est-ce bien cela, le projet que vous voulez cautionner aujourd’hui ?

Tout en restant à l’écoute de vos commentaires et à votre disposition pour en débattre,

Avec nos respectueuses salutations.
Le Collectif « La Victoire pour tous »

APEROPLUIE ? Soit…

Parapluie ou pas, le collectif LA VICTOIRE POUR TOUS vous attend le 18 juin à 18h30, sur les marches des Bains Municipaux, pour un apéro de plein-air. Moment convivial, occasion d’échanger et de s’informer sur l’avancement d’un dossier qui devient de plus en plus inquiétant :

Le Conseil Municipal s’apprête à voter, lundi prochain, une « charte » qui détermine le petit périmètre concédé aux Strasbourgeois dans les Bains de demain ! 

Nos Bains sont un tout : les deux piscines ET les douches ET le sauna ET les bains romains… mais aussi les locaux vides ou à réaffecter ET toute l’extension possible dans la cour arrière.

Nous voulons la beauté des lieux et les plaisirs de l’eau… pour tous !

apero jeudi 18

Vos amis, et les amis de vos amis sont aussi cordialement invités. Chacun peut apporter une bouteille, deux ou trois gobelets, voire quelques trucs à grignoter.

Signez la pétition ! – rappel

Petit rappel, à propos de la pétition… 

Presque 4000 signatures en ligne : avec la pétition/papier, nous avons déjà dépassé les 5000 signatures ! Mais, encore un effort, faites-la signer autour de vous !

Nous vous rappelons que la municipalité nous refuse le droit de déposer la pétition dans les locaux, pour que les usagers puissent la signer. Or, en 2010, une pétition dans le même sens a pu être affichée sur les panneaux et déposée sur une table, dans le hall d’entrée : 4000 signataires, contre la privatisation des Bains, rien que des signatures recueillies sur place.

Aujourd’hui encore les usagers demandent : où peut-on signer ?

Pour information, voici un petit extrait de notre lettre de demande d’autorisation, envoyée aux services compétents, ainsi qu’au cabinet du Maire, en date du 15 avril 2015 :

« Nous ne doutons pas que la Ville de Strasbourg, soucieuse de participation citoyenne et siège du Forum mondial de la Démocratie, nous accordera par retour et bien volontiers cette autorisation. »

Jusqu’à présent, et malgré nos relances, nous n’avons toujours pas obtenu ladite autorisation…  

C’est pourquoi nous vous demandons : Signez et faites signer la pétition en ligne – ou demandez-nous la pétition/papier ! 

 Pour signer : www.mesopinions.com/petition/BAINS MUNICIPAUX