
« Le feu », Nono, 2016
Nono : Elle est très belle ! Il y a du feu. C’est ce qui m’a toujours étonnée à Mimir : on n’a pas peur de faire du feu un peu n’importe où, comme ça, là, hopla : « Tiens, on fait du feu ».
Je crois qu’il y en a même eu un jour dans la poutch.
Il n’y a pas de de barrière de sécu’ ou quoi. Non, on fait : « Tiens, on fait un feu ! »
Il y a quand même Renaud qui a dit, à ce moment là : « Faudrait peut-être l’écarter du mur parce que (riant) c’est un peu proche quand même. » Je crois qu’on l’a fait. Voilà… Avec des palettes et des morceaux de bois.
Ophélie : C’était le fameux jour où où on a brûlé un tas de trucs ?
Nono : Oui. je crois que vous étiez venus l’après-midi parce qu’on s’est donné rendez-vous le matin. Vous n’étiez pas venu… Parce que la veille, on s’était vu au Molodoï (riant) et on s’est dit le soir en partant avec Eugénie et toi : « OUAIS, DEMAIN, À DIX HEURES, MIMIR ! »
Tu parles ! Je suis arrivée à midi et il y avait Guillaume et un autre.

« Le mur d’expression », Nono, 2016
C’est un peu la même que j’ai déjà prise, mais en plus proche. Peut-être pour montrer les tags.
C’est cool ces tags.
Je ne sais même pas qui les a fait, mais ils sont bien !
Mur d’expression : c’est un grand mur d’expression ici !
« Momo » Ah ! Ben c’est noté…

« Eugénie et Guillaume devant le feu », Renaud, 2016
Renaud : Un petit feu dans la cour. Eugénie et Guillaume, avec leur plus grand sourire.
Une journée où on a cramé des mètres cubes de bois, qu’on a démonté de la maison. Entre des baguettes de bois qu’on a pétées, des plafonds où le plâtre était tiré dessus, des lambris qu’on a déposés, qui étaient plein de punaises… Plein de truc du coup.
Pour éviter les allers-retours intempestifs à la déchetterie, on a fait du feu.
Et puis c’est rigolo, le petit côté « clin d’œil subversif ». On a toujours bien aimé faire du feu dans cette cour. Ce n’est quand même pas courant de faire des feux au centre ville. On a la chance de pouvoir le faire, alors on le fait. C’est un peu comme ça. C’est rigolo…