Face à la répression et aux commandos d’extrême-droite, solidarité antifasciste

Face à la répression et aux commandos d’extrême-droite, solidarité antifasciste

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Qu’il s’agisse des facs occupées, des piquets de grève, des ZAD contre les projets inutiles ( Zones A Défendre, comme celle de Bure dans la Meuse conte le projet CIGEO d’enfouissement des déchets nucléaires, ou de celle du Moulin à Kolbsheim contre le Contournement Grand Ouest près de Strasbourg ), des rafles, chasses, et reconduites hors-frontières pour les réfugié.e.s et sans-papier.e.s, ou des expulsions locatives avec notamment la fin de la « Trève Hivernale » le 31 mars prochain
Solidarité contre toutes les expulsions !

Le 22 mars a été marqué par la convergence massive des différents secteurs du public mobilisés et en grève, et ouvre la voie à des nouvelles perspectives de luttes communes. Le soir-même, plusieurs facultés occupées sont évacuées par les forces policières sur décision des chefs d’établissements, alors même que ces occupations avaient étés décidées lors d’Assemblées Générales Universitaires. Il faut rajouter à cela les fermeture administratives pour éviter les occupations, et les évacuations des points de blocages dans plusieurs lycées.
A Montpellier, l’évacuation de la fac a pris une autre tournure avec l’attaque à coups de battes d’une dizaine d’individus masqués contre les étudiant.e.s occupants. Le tout mené avec la complicité active du doyen et la participation d’enseignant.e.s. Cette attaque violente fait directement écho à celle du Lycée Autogéré de Paris le 16 mars dernier, mais également l’attaque du cortège strasbourgeois « Ni Marine, Ni Macron » menée par d’autres groupuscules fascistes pendant les élections présidentielles. Et ce n’est pas fini… Le 27 mars au soir, une vingtaine de fascistes équipés de bâtons et matraques était escortée par des agents policiers en uniformes pour tenter d’attaquer les étudiant.e.s de Lille 2 occupant l’université. En réaction, une manifestation s’est formée dans la foulée et a rassemblée 200 personnes en solidarité.

La résurgence des ces méthodes d’agressions physique de la part de milices fascistes organisées, en complément ou en complicité de la répression des institutions, sont à mettre en parallèle avec la multiplication d’ouverture de locaux identitaires dans nos villes. Ainsi, le mouvement « Bastion Social » dont le slogan nauséabond est « les nôtre avant les autres » a déjà ouvert à Strasbourg, Marseille, Lyon, Chambéry, et Aix. Cette mouvance marque la restructuration générale des groupuscules fascistes non seulement en fRance mais à l’échelle Internationale. Depuis maintenant plusieurs mois, différents collectifs antifascistes s’organisent localement et dans les quartiers concernés par ces ouvertures pour dénoncer l »idéologie qui anime ces locaux et les violences commises depuis ces lieux.

« Flics, fachos, même ennemis même combat ! »
Ces événements doivent nous alerter quant à la nécessité de tenir un front antifasciste solide partout où c’est possible. Nous n’oublions pas que ces agressions violentes ont les mêmes méthodes pour les mêmes sales besognes que les flics : faire taire toute contestation sociale qui dérangerait l’Ordre. Avec l’instauration de l’état d’Urgence, on a pu observer une accentuation des violences de la part des forces du (dés)ordre, soutenues et commanditées par l’État. Quitte à blesser, mutiler, ou tuer. Comme cela arrive trop souvent… Que la peur change de camp dès maintenant !

Face à la police, et à toutes les milices fascistes Autodéfense et Solidarité !

Action Antifasciste Mulhouse Haut-Rhin

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