
La porte de la salle de bain, Guillaume, 2016
Guillaume : Aaaah ! On dirait qu’il y a une chauve-souris là ! Ça, c’est le fantôme de la chauve-souris. J’ai photographié ça, parce que j’aimais beaucoup ce qu’il y avait écrit : » La lumière, c’est comme la flamme du FN, faut l’éteindre ! » Ça, j’ai vraiment trouvé que c’était cool !
Ophélie : Pourquoi ?
Guillaume : C’est un bon slogan ! C’est joli ! Il faut éteindre la lumière ! Il faut éteindre la flamme du FN ! En mode, c’est une évidence. Tous les deux. Ça sort comme une évidence, quand c’est écrit comme ça. Ça ne parle pas du tout de la même chose. La flamme du FN, c’est un truc politique. Tu ne peux pas éteindre la flamme du FN, ce n’est pas du feu. C’est de l’imaginaire. La lumière, c’est concret. Mais ça relie deux mondes. C’est une métaphore…
(…)
Ophélie : Est-ce qu’on peut dire que c’est emblématique de Mimir ?
Guillaume : Ah oui ! Que Mimir soit anti-fa, ouais, Mimir, c’est contre le FN ! Pour moi, il n’y a pas de doute là-dessus ! (…) T’es pas en mode politisé, mais quelqu’un qui dirait des grosses conneries, à mon avis, il se fait virer vite fait. Oui, bien sûr Mimir, c’est plus de gauche que de droite. (…) Je dirais qu’il y a pas mal quand même [un] côté un peu anarchiste dedans ! (…) Tu n’auras pas cet extrême là, de droite. (…) Ici, Mimir, c’est profondément anti-pouvoir, anti-système et cetera…