Premier tour 2020

A Strasbourg, capitale du vélo


…dans la catégorie des villes de plus de 200 000 habitants, elle est désormais devancée par Grenoble qui obtient une meilleure note au baromètre 2019 de la FUB. Entre les listes qui « assument » l’héritage des deux derniers mandats et celles qui prônent la rupture ou l’après-Ries, tout est ouvert. Mais qu’ont-elles à nous dire au sujet du vélo ?

Jeanne BARSEGHIAN (écologiste)
Vue son colistier M. Jund le 22 janvier 2020
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Un addendum libre
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme, un engagement chiffré : « Création de 15 kilomètres de pistes cyclables par an dont des autoroutes à vélo, et doublement de la part du vélo dans les déplacements. Prime aux Strasbourgeois·e·s qui abandonnent leur voiture individuelle. »
Dans un addendum spécifique au vélo, évocation d’un réseau vers les 2e et 3e couronnes et d’une structure de concertation avec les associations en charges de la mobilité sur toutes nouvelles réalisations envisagées. Une piste ne doit jamais se faire au détriment des piétons.

Dans ses réponses au questionnaire, favorable à une journée sans voiture, mais pas sur l’ensemble du territoire. Objectif à terme d’arriver à la ville à 30 km/h, mais sans engagement de délai (évocation à ce sujet de l’échec du référendum local lors de la mandature précédente).
Dans son addendum, évocation des problèmes piétons-cyclistes avec communication, verbalisation, stages obligatoires… Rien d’annoncé par contre pour ce qui concerne les incivilités à l’égard des cyclistes.

Chantal CUTAJAR
Vue avec ses colistiers David GUITTON et Laurent FOURNIER le 29 février
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Continuité totale du réseau, systématiquement en site propre afin d’assurer la protection des cyclistes par rapport aux automobilistes.
Sur son site : des cyclobus pour les déplacements. Des pistes clairement délimitées (revêtement naturel). De nouvelles pistes en site propre pour une continuité totale du réseau, plusieurs autoroutes à vélo et balisage aux carrefours

Dans l’article des DNA du 28 février, « chaque quartier, encore, choisira « avec ses habitants, des zones réservées aux piétons et aux mobilités douces, notamment à proximité des écoles.»

Enfin, le 7 mars sur sa page FB, elle annonce reprendre dans leur intégralité les 8 propositions du questionnaire Vélorution.

Sur la suppression des pistes sur l’avenue des Vosges, difficile d’obtenir une position claire : dans une interview du 20 février à l’association HOPS, Madame Cutajar indique que certaines pistes comme celles de l’Avenue des Vosges seront supprimées au prétexte que cette artère étant trop polluée, elle serait à éviter. Le collectif rappelle que, selon une étude publiée dans la revue Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (Invs), la pratique du vélo reste bénéfique même avec la pollution. Le 27 février, suite à la prise en compte des remarques en ce sens de Strasbourg Respire et de la Vélorution, cette dernière mesure serait supprimée. Le dernier programme, consulté le 11 mars, mentionne cependant toujours que « Le développement (et le réaménagement de certaines parties) du réseau actuel se fera en tenant compte de la sécurité des cyclistes, mais aussi de leur santé. » Cette formulation justifie la suppression de pistes existantes sur les axes structurants. A défaut d’un positionnement clair sur le maintien et l’amélioration des aménagements cyclables avenue des Vosges, nous décidons donc de sortir ce point dans la catégorie « négatif » mais de la conserver dans la catégorie « neutre » de notre baromètre.

Au centre-ville, pied à terre impératif en dehors des zones qui seront spécifiquement délimités « vélo ».

Alain FONTANEL (LREM)
Vu, lui et son colistier Jean-Baptiste Gernet, le 29 janvier 2020, a répondu au questionnaire
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme : « pour une ville 100% cyclable et sécurisée : faciliter l’usage du vélo dans tous les quartiers de Strasbourg. Un permis piéton-cycliste pour 100% des enfants à l’école primaire. Aménager une vélo-boucle autour de la Grande-Île sur les quais intérieurs et extérieurs pour contourner rapidement le centre-ville. Enlever systématiquement les vélos épaves et soutenir une structure de réemploi et d’insertion pour leur donner une seconde vie. Développer un traçage GPS des vélos pour ne plus être la capitale des vélos volés. »
Dans notre échange avec le candidat, on note une formation des jeunes cyclistes, l’accueil favorable de l’idée d’une journée sans voiture.
Lu dans le programme, prime à l’achat de vélo cargo.

Lu dans le programme, un encouragement des seuls VAE (électrique = délocalisation de la pollution) : « Une prime à l’achat pour les vélos électriques. » et pas mal de matraquage anti-cyclistes : « Mettre fin à l’impunité des cyclistes : renforcer les campagnes de sensibilisation et de verbalisation pour les comportements dangereux, faire respecter l’interdiction sur les trottoirs. » notamment par le biais d’un renfort de la police municipale. Par contre, rien n’est annoncé pour lutter contre les incivilités dirigées vers les cyclistes, notamment en dehors de la Grande Île.

Lors de notre entretien, il souhaite trouver rapidement une solution plus satisfaisante pour la mise en sécurité des cyclistes comme pour le bon fonctionnement de l’avenue des Vosges. Le 23 février dans Rue89 et, il y indique la suppression de ces bandes cyclables sécurisantes en ces termes : « une remise en l’état, puis une concertation ». Cette suppression serait un « signal à envoyer vis-à-vis d’un sentiment d’inaccessibilité ». Le 23, cette fois dans les DNA, il confirme « la fin promise de l’expérience des pistes cyclables avenue des Vosges ».

Lu dans le programme, beaucoup de mesures incitatives à l’usage de la voiture : « Organisation de journées gratuité dans les parkings en partenariat avec les associations de commerçants » et rétablissement du stationnement voiture gratuit de 12h à 14h. On traduit pour vous : tous en bagnole au centre-ville pour consommer !
Pour le stationnement illégal, les automobilistes auront droit « droit à l’erreur (?) et un quart d’heure de tolérance pour éviter les PV abusifs (??) ».
Et enfin une dernière couche de matraquage de vélo pour la route : « un nouveau plan de circulation du centre ville pour protéger les piétons avec un pied à terre obligatoire sur certains secteurs le samedi après-midi. » (Grand’rue, rue des Hallebardes, rue des Grandes Arcades, rue du Jeu-des-Enfants).

Le candidat précise bien, si cela vous a échappé, « ne pas être pour l’écologie punitive »…

Kévin LOQUAIS (LFI)
Vu, lui et deux colistières, le 12 février 2020, a répondu au questionnaire
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme : « Apaiser, sécuriser et assurer la continuité et la qualité du réseau des pistes cyclables. Renforcer la présence d’arceaux et de garages à vélos. Limiter progressivement la circulation des véhicules non adaptés au milieu urbain (SUV, camionnettes, poids lourds …). Mise en place d’une zone à très faible émission qui inclut plus largement toutes les émissions de gaz ou particules polluantes (incinérateur des déchets, centrale à bois, industrie …). »
A répondu oui, et dès la 1ère année de mandat à notre questionnaire. Met en avant la formation plutôt que la sanction, et évoque spécifiquement le public des livreurs à vélo. La constitution d’un comité de suivi élargi plait à la liste, qui l’envisage plus largement pour associer les habitants à la prise de décision.

Catherine TRAUTMANN (PS)
Vue la colistière Madame Richardot le 29 janvier (Monsieur Cahn étant alors tête de liste), a répondu au questionnaire
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme : « Proposer de nouvelles pistes cyclables en site propre, en créant notamment un « Réseau Express Vélo » permettant un contournement continu et sécurisé de la Grande Île. Finaliser le réseau existant et assurer une continuité des pistes cyclables sur l’ensemble du territoire, notamment en évaluant l’état de la chaussée et la dangerosité des voies. Tester le marquage différencié entre piste cyclable et voie piétonne, par exemple par des capteurs lumineux, pour un partage plus apaisé de l’espace public et une priorité donnée aux piétons. »
Réponses positives au questionnaire, dont la journée sans voiture annuelle, la création de zones apaisées, et l’aide à l’achat sous critère sociaux pour l’achat d’un vélo quelque soit son type

Dans l’article des DNA du 29 février, de nombreuses mesures pro-vélo mais tout de même un peu de vélo bashing : « Il est inacceptable que les personnes âgées se sentent en danger, que des parents craignent pour la sécurité de leurs enfants. Les cyclistes doivent respecter la loi : emprunter les pistes dédiées, et pas à contresens, s’arrêter aux feux. Mais il faut que les espaces soient redistribués plus clairement. »

Au cours de l’entretien, critique de certains aménagements réclamés par les citoyens tels que «les bandes cyclables sur les axes dits structurants sur lesquels les automobiles ne devraient pas être contraints »
Contraints. Exactement le terme qui nous vient à l’esprit en circulant à vélo sur l’avenue des Vosges en 2×2 voies.

Dans le programme papier reçu le 28 février, quelques mesures incitatives à l’usage de la voiture : gratuité du stationnement le 1er samedi du mois de 9h à 14h (annoncé, de plus, comme une des 12 priorités de début de mandat), 10 jours de gratuité annuels, répartis à l’initiative de la CCI et des commerçants.

Jean-Philippe VETTER (LR)
Vus les colistiers MM. Hentz et Schumacher le 13 février 2020
Son programme
La liste LR est la seule liste strasbourgeoise consultée, à ce jour, à ne pas avoir fourni de réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme, le vélo c’est «charmant » : «Le vélo est l’ADN de Strasbourg. Pas question de changer cela. C’est son charme et son atout.»

Dans le programme papier reçu le 1er mars, enfin quelques mesures sécuritaires en faveur du vélo : parking vélos surveillés (seront-ils gratuits ?) et gravage gratuit, ainsi que, comme ailleurs, « la continuité et la sécurisation des pistes cyclables ».

Toujours dans le programme, du vélo-bashing ordinaire et de la contrainte : « Pour autant, le fait d’être assis sur une selle de vélo ne devrait pas exonérer le cycliste de respecter le code de la route et les piétons. Même si cela n’est pas populaire, nous devons mieux encadrer et ordonner les déplacements des cyclistes. »

Dans le programme papier, insistance lourde : « La tension entre les cyclistes, les piétons et les automobilistes est de plus en plus forte »

Et devinez les seuls usagers qui vont porter le chapeau ?
« Faire respecter le code de la route par les cyclistes. Personne n’est au dessus des lois. » « renforcement des moyens de la police municipale et application du Code de la route aux cyclistes ».

On envoie Monsieur Vetter route des Romains ou Allée de la Robertsau ?

Pour les voitures, par contre, appel d’air avec plein de mesures incitatives : a clairement annoncé dans la presse la suppression des bandes cyclables Avenue des Vosges, pour donner plus d’espace aux voitures. Un itinéraire cyclable parallèle est annoncé, via une vélorue rue du Maréchal Foch et rue du Maréchal Joffre. (on le classe en négatif car il s’agit du corollaire de l’éviction des cyclistes de l’avenue, à rebours de notre proposition d’une voirie 100% accessible aux cyclistes)
Veut rendre le stationnement voiture à nouveau gratuit de 12h à 14h. Abandon de la Zone à faibles émissions et des vignettes Crit’air. Dans le programme papier, construction d’un nouveau parking « afin de compenser les nombreuses places de stationnement récemment perdues ».

Enfin, de toutes les listes consultées à Strasbourg, la liste Vetter (LR) est, au 2 mars, la seule à ne pas avoir fourni de réponses à notre questionnaire.

 

A Schiltigheim, la ville des brasseurs


Schiltigheim nous tient à cœur ! Destination de deux vélorutions en 2019, dont l’une faisait suite au décès d’une cycliste, la deuxième ville de l’agglomération est traversée par deux axes structurants (routes de Bischwiller et du Général de Gaulle) qui sont de véritables cauchemars à vélo. La note issue du baromètre 2019 de la FUB est médiocre et sa marge de progression est immense.

Danielle DAMBACH (écologiste)
Vue le 1er février 2020, a répondu au questionnaire
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme, des promesses ambitieuses : « Une rue pour les Schilikois : la route de Bischwiller en zone 30 avec des aménagements piétons et cyclistes. Cet axe deviendra une voie apaisée où l’on aura envie de flâner. Mise en œuvre du schéma directeur du plan vélo avec l’Eurométropole : fort développement des pistes cyclables, des vélo-rues, sécurisation des maillages de circulation vélo et aménagements complémentaires qui simplifieront l’utilisation des vélos et vélos-cargo. »

En réponse à notre questionnaire, des engagements et des commentaires positifs.

Propositions confirmées lors du débat du 26 février : « Limiter l’impact de la voiture au centre de Schiltigheim, contraindre et décourager l’usage de la voiture dans la ville. Apaiser route de Bischwiller : baisser la vitesse, créer des aménagements, une piste cyclable entre le site Fischer et la médiathèque en construction, piste continuant à Bischheim »

Proposition ambiguë pour une ville sans voiture : « Le regroupement de stationnements dans des parkings en ouvrage »

Petit bémol, dans les réponses au questionnaire, la création d’un comité élargi ne lui semble pas nécessaire en raison de l’existence du Cadr67 et d’Astus.

Hélène HOLLEDERER (LREM)
Vue, elle et plusieurs colistiers le 20 janvier 2020, a répondu au questionnaire
Son programme
Ses réponses à notre questionnaire
Notre compte-rendu d’entretien


Lu dans le programme : « Nous créerons des aménagements qui améliorent la sécurité des cyclistes et des piétons pour inciter ceux qui le peuvent à prendre leur vélo pour aller à l’école, au bureau ou faire les courses parce que c’est agréable et non polluant.[…] Quand on se déplace à vélo dans Schilick, on ne se sent pas toujours en sécurité. Ce sont les trajets en voiture qui sont privilégiés. […] Nous reverrons le plan de circulation en donnant une place centrale aux modes de transport propres et soucieux de l’environnement»

Dans le programme pdf définitif, consulté le 1er mars, pas mal de belles surprises : « Nous organiserons des journées sans voiture, des journées Schiltigheim à vélo », « La route de Bischwiller doit être aménagée pour que les cyclistes puissent y circuler en sécurité. » « Nous mettrons en œuvre un plan vélo ambitieux en concertation avec les usagers : réalisation d’un réseau de pistes cyclables continu et desservant les liaisons inter-quartier et les équipements publics majeurs. Subvention à l’achat d’un mode de déplacement actif alternatif à la voiture (vélo, trottinette, …) ; mise à disposition pour tous les cyclistes habitant la ville d’un baudrier de sécurité fluorescent portant le logo “A vélo à Schiltigheim” » « Nous serons exigeants avec les bailleurs sociaux pour que des locaux vélos sécurisés soient mis à disposition des habitants et installerons des stations Vél’Hop dans les quartiers Est et Ouest »

Dans notre entretien, évocation de la formation à la mobilité des écoliers.

Lors du débat du 26 février, elle souhaite « moins de voitures en ville » et se fait la porte parole des commerçants, qui seraient « d’accord pour plus d’arceaux. »

Proposition ambiguë pour une ville sans voiture : « Nous construirons un parking en silo pour libérer de l’espace pour des espaces verts, des trottoirs et des pistes cyclables. »

Dans notre entretien, insistance sur les incivilités cyclistes. « Schiltigheim n’est pas Amsterdam ». Nous relevons qu’Amsterdam non plus, n’a pas toujours été Amsterdam. Également, constat – presque désabusé – que « la ville a été pensée pour la voiture » et que « l’ensemble de l’EMS est proche du stade de saturation vis-à-vis des vélos ». Quelles propositions concrètes pour changer de braquet ?

Dans le programme (consulté le 1er mars), encore du matraquage de vélo, dans des termes durs : « Nous appliquerons un principe de base : la protection du plus fragile. Nous protégerons les piétons, cyclistes, scooters… avant les automobilistes. Nous les protégerons parfois contre eux-mêmes ! Nous constatons tous les jours à quel point les cyclistes peuvent se mettre en danger en ne respectant pas le code de la route (respect des feux ou circulation sur les trottoirs) ou en n’ayant pas d’équipements adaptés. […] Face à ce constat, il est urgent d’agir, sans perdre de temps. Notre politique sera celle de la tolérance zéro ! »

A noter toutefois, en regard, que la lutte contre le stationnement anarchique des automobilistes est évoqué, suffisamment rare dans les programmes pour être souligné.

Lu en réponse à notre questionnaire, « La totalité de la voirie n’a pas vocation a être cycliste » .

Lu dans le programme, quelques lignes d’empathie pro-voiture : « Dans certains secteurs, le stationnement est devenu un combat ».
– Outch ! Nous on aurait plutôt dit ça de la circulation à vélo !

Lors du débat du 26 février, elle affiche une « tolérance zéro pour les vélos contrevenants » Et la violence motorisée alors ?

Christian BALL (LR)
Contacté, pas de réponse à ce jour pour nous rencontrer (un colistier était néanmoins présent à notre soirée du 5 mars)
Son programme
Pas de questionnaire car pas d’entretien


Lu dans le programme : « Nous mettrons en place des itinéraires cyclables sécurisés à travers notre ville pour protéger tous les usagers de la route et surtout les cyclistes. […] Nous reverrons le plan de circulation en donnant une place centrale aux modes de transport propres et soucieux de l’environnement. »

Lu dans le programme ce truc très vague : « Nous voulons revoir les moyens de mobilité dans la ville ainsi que le stationnement pour les véhicules. »

Plusieurs propositions pro-voiture, avec du bétonnage annoncé, dans le programme : « Nous ôterons les horodateurs dès notre arrivée et nous les remplacerons par des zones bleues contrôlées pour améliorer le stationnement. Nous augmenterons l’offre de stationnement en créant un grand parking souterrain de 500 places au centre-ville et 200 dans les autres secteurs de Schiltigheim. »
Lors du débat du 26 février , il confirme le projet de parking souterrain de 500 places après destruction de la mairie actuelle (coût 15M€) et affirme qu’ « il est hors de question d’interdire la voiture en ville ».
Il conclut par ce message flou, que l’on devine rassurant pour les adeptes du tout-bagnole :« je ne souhaite pas séparer les personnes car ils ont un mode de transport différent ».
Dans son tract du 9 mars, « Elle (Danielle Dambach) annonce une piste bidirectionnelle sur la route de Bischwiller impraticable à double sens. Où passeront les 15000 voitures quotidiennes ? » Monsieur Ball nous promet donc un avenir sans vélo sur les axes structurants.

 

A Illkirch


Illkirch, 3e ville de l’agglomération. est en tête des villes cyclables de 20 000 à 50 000 selon le baromètre 2019 de la FUB. La ville est dotée de la belle piste le long du canal du Rhône au Rhin, par contre la circulation à vélo sur l’axe principal de la route de Lyon est particulièrement sportive, entre discontinuités permanentes et pistes sur trottoir.

Claude FROEHLY (PS)
Vus les colistiers Bénédicte Leleu et Emmanuel Bachmann le 28 février
Son programme
Notre compte-rendu de l’entretien
Le questionnaire


  • développement des pistes cyclables (63 km)
  • accompagnement des agents de la ville vers les mobilités douces : indemnités kilométriques vélo, prise en charge à 75% de l’abonnement transports en commun/vélo partagé.
Thibaud PHILIPPS (LREM)
Contacté, pas de réponse à ce jour
Son programme


Aucune mention du vélo à son (court) programme.