Qu’est ce qu’un sexologue ?

En France, ce titre est réservé aux professionnel.le.s du domaine médical.

Il est obtenu suite à un Diplôme Inter Universitaire (DIU) de sexologie ; pour les médecins et d’un DIU études de la sexualité humaine pour les kinésithérapeutes, sages-femmes, psychologues, psychomotricien.ne et infirmier.es.

La sexologie française s’inscrit dans un aspect clinique, de médecine sexuelle.

Cette nomenclature à pour effet de cantonner les savoirs en matière de sexualité à la sphère médicale. Pourtant la sexologie est un domaine fondamentalement interdisciplinaire ancré dans les sciences humaines.

Certes il existe des diplômes universitaires de conseil, d’éducation sexuelle ; de santé sexuelle et droits humains… dispensés un peu partout en France qui abordent la sexologie dans par le biais du conseil et de l’éducation. Mais le problème réside dans l’absence de termes / titre professionnels référant relatifs à une fonction de sexologue non clinicien.

Si on prend l’exemple du Canada, le titre de sexologue est scindé en deux parties; une clinique et l’autre de l’ordre du conseil et de l’éducation. La recherche fondamentale en sexologie étant en place au Canada, on peut y trouver pléthore de supports d’études dans ce champ. Les sexologues peuvent ainsi exercer dans le domaine du social et de l’éducation, et oeuvrer au sein de différentes structures avec ses missions spécifiques.

Le Canada est pour moi un exemple, un pays à ressource en matière de sexologie. Il m’arrive fréquemment d’utiliser des supports et études dans mon activité.

Récapitulons:

Je ne suis pas une sexologue clinicienne, je ne propose pas de thérapie, pas de recette miracle pour guérir les troubles sexuels.

Je donne l’information, c’est mon seul médicament. J’explique les ingrédients de la recette et je peux vous conseiller sur la façon dont monter les oeufs en neige..

Actuellement, je ne sais pas sous quelle dénomination mettre mon activité professionnelle. Formatrice Sexologue serait le plus adéquat; mais je ne correspond pas aux pré-requis français pour apposer ce substantif à ma pratique professionnelle.

Sources :

Profession sexologue ? Alain Giami et Patrick de Colomby

https://www.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2001-1-page-41.htm#

>> plus d’infos sur le site de l’AIHUS ( association inter-hospistalo-universitaire de sexologie)