Alba : Alors cet arbre… La première fois que je suis venue à Mimir, j’ai vu Mégane* lire un bouquin là haut, j’ai trouvé ça trop beau, trop classe !
C’est vraiment symbolique.
D’ailleurs, j’espère qu’il va bien ! Logiquement, il devrait y rester. Il y avait un moment, des gens qui parlaient, qu’il fallait le couper parce que c’est vrai qu’il était malade d’un coté, du fait que des putains de hippies qui habitaient ici, avaient décidé que l’arbre auraient peut-être froid en hiver et ils l’ont emballé avec de la laine…
(nous rions)
Ça a fait un peu pourrir l’écorce et il était un peu malade. Mais je pense qu’il est en train de reprendre du poil de la bête, étant donné que maintenant il a une petite tige qui pousse entre les deux.
Cet arbre, c’est un centre au milieu de la maison. C’est bien cette touche de verdure ! Ça rajoute un côté, pas absurde mais étrange de la maison. Déjà, tu trouves ça au centre ville Krutenau, où tout est racheté par de riches propriétaires et où les loyers sont extrêmement chers. Et puis t’arrives dans cette cour où t’as un arbre, des graffs, un arbre avec une cabane dans cet arbre, avec un projet à la base… La poutre que tu vois là, en deuxième plan, c’est Thibault qui voulait encore en faire une deuxième par-dessus. Quand tu vois le personnnage bien taré (elle rit)…
J’ai vu des parties d’échec s’y dérouler ,des montées en haut de cet arbre pour y faire des photos pendant les soirées. Ça a été [un] objet de déco, plusieurs fois, ça a été un pilier pour balancer des filets de déco de tous les côté, des petits drapeaux tibétains. Le Fond du chapeau [une association strasbourgeoise de production artistique] l’avait utilisé. (…)
C’est limite une à part de la maison. quand on visualise la maison Mimir et sa cour, on visualise aussi cet arbre.
C’est aussi, (elle rit) dans les tâches quotidiennes, Il y avait, tous les automnes, il fallait déblayer les kilos et les kilos de feuilles qui tombaient, les pollen en été…
Cet arbre, en plein milieu du centre ville qui derrière, doit avoir quand même une cinquantaine d’années minimum, il fait partie vraiment de la maison. Je trouverais ça très dommage qu’il ne soit plus là. Du coup, je tenais quand même à faire une photo, parce qu’à l’époque où tu m’as demandé de faire une photo, je ne savais pas si ils allaient squeezer ou pas (elle rit).
Ophélie : Tu n’es pas la seule à me parler de cet arbre et tu n’es pas la seule à me dire que tu as envie qu’il reste.
Alba : Ouais !?
Ophélie : Donc ça sera mis en avant dans le montage si tu veux (nous rions).
Alba : Ouais, cet arbre, il est cool et c’est franchement agréable de lire un livre là haut en été, franchement agréable de faire une partie d’échecs. C’est un point pour faire des photos fantastiques !
Il est bien et il prend racine ; il monte dans le ciel. On pourrait partir même un petit peu plus loin…
Mais bon, c’est pas trop le sujet… (elle rit)
Ophélie : Vas-y hein !
Alba : Non mais ouais, il s’épanouit, il prend racine et à la fois il s’épanouit et Mimir a fait quoi ? (…) C’est une racine, c’est un truc stable, qui aide les gens à s’épanouir. Donc, on va faire un parallèle avec l’arbre.