Eugénie : … Descendre les énormes merdes qu’on pouvait trouver dans les étages de la maison. Alors ça c’était déjà le deuxième passage des garçons, en train de descendre des énormes packs qui devaient faire plus de quarante kilos. Ils descendaient à trois les quatre étages de la maison.
C’est magnifique, le sentiment de coopération ! On se met tous ensemble, on descend ces quatre étages, on a cinquante, soixante et même plus encore, de kilos. C’était des trucs, j’ai pas voulu les porter hein ! Même si j’suis une meuf warior, j’ai pas voulu les porter. Et je me suis dit : je vais me prendre une photo. Parce que cette photo là, il faut qu’elle souligne le fait que Mimir, c’est aussi ça : c’est l’entraide. C’est ensemble qu’on est plus fort et qu’on arrive à faire l’affaire. Cette photo là, elle est pour ça.
Eugénie : Là on arrive. On a porté ces énormes ballots d’algues et on arrive devant cette porte. C’est rigolo, tout le monde regarde vers la même destination. Et la destination, c’est une porte, le portail de la maison. Il est noir. Il y a une bétonneuse. Pourquoi j’ai pris cette photo ? Parce que, du coup, après l’effort, on arrive, on a tout fini et « fiou », on respire et on est ensemble.
Elle est rigolote celle-là !
Ophélie : Et pourquoi vous regardez la porte ?
Eugénie : Pourquoi on regarde la porte ? Parce qu’on se demande, peut-être s’il y a quelqu’un de l’autre côté de la porte. Il pourrait y avoir quelqu’un là, dans le petit puits de lumière là, tu vois ? (elle rit) Des puits de lumière au-delà des bétonneuses, des portails noirs, des dalles d’amiante et tout. (…) C’est pas là où Mimir regarde…