DNA – Dans le grand bain – 28/06/2016

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 JUIN : Et voilà que les DNA du 28 juin 2016 commencent l’article par l’affirmation malheureuse du pilote Bitz, mais en faisant une correction de texte… Comme c’est gentil ! (Olivier Bitz a bien dit « Toutes les autres villes européennes » – regardez la vidéo).

DNA 28 Juin 2016_Dans le grand bain (détail)

DNA – Bains publics, gestion privée – 22/06/2016

BAINS PUBLICS ? RIEN DE MOINS SUR… « réalisation du projet par un groupement d’entreprises « (privées ?). Puis gestion privée (par affermage en plus). La seule chose « publique » c’est l’argent du contribuable qui va payer le tout ! 

DNA 22 juin 2016 bains publics, gestion privéeLes Bains, à la une de l’édition du 22 juin 2016 : 

DNA 22 juin 2016_les Bains à la une - détail

 

 

DNA – Portage Public et Classement – 28/02/2016

Dans les DNA, ce matin… 

Classement partiel, rénovation « portée par fonds publics », mais « portage par la SPL des Deux Rives » : cela veut dire morcellement des Bains – et privatisation partielle ? Dans quel « morceau » se trouvent le sauna et les bains romains, toujours mis à l’écart ? A suivre… 

DNA 2016 28 fevrier

Le texte de l’article :

Un « classement », d’envergure nationale, est plus fort qu’une « inscription », au rayonnement plus régional (jusqu’en 2005, on parlait d’« inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques », resté dans les usages).

Depuis 2000, les bains sont inscrits, tout au moins certaines parties. Les discussions pour le classement ont commencé, a indiqué hier matin le maire Roland Ries. La Ville est en effet propriétaire de l’édifice construit en 1908 et donc à même de lancer la procédure.

« On s’achemine vers un classement partiel », a renchéri Anne Mistler, directrice de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles). Le choix de ce qui sera, ou non, classé, dans quelques mois, s’effectue notamment sur la base du diagnostic réalisé par l’architecte Antoine Oziol.

« On a abandonné l’idée d’un financement privé »

La municipalité rappelle qu’un classement complet reviendrait à mettre les bains sous cloche et contraindrait trop la rénovation à venir. Si la procédure vient d’être enclenchée, c’est que ce fameux projet de rénovation, nourri par la concertation de cet automne et les études conduites par la SPL des Deux-Rives, a son visage quasi définitif.

Silence du maire Roland Ries et de l’adjoint Olivier Bitz, en charge du dossier, qui réservent les nouveautés à venir à une présentation publique, préalable au conseil municipal du 21 mars où une délibération sur les futurs bains sera soumise aux conseillers.

On sait déjà que la rénovation sera portée in fine par des fonds publics. « On a abandonné l’idée d’un financement privé. On s’est rendu compte qu’après rénovation, sur un fonctionnement annuel de 2 600 000 euros, on va passer à 1 400 000 euros, ce qui permettra de financer l’investissement évalué lui à 30 millions d’euros », a précisé le maire Roland Ries. Il ne devrait pas s’agir pour autant d’une régie municipale mais plutôt d’un portage par la SPL des Deux-Rives.

Pour le contenu, il y aura piscines et douches aux mêmes tarifs que les autres établissements strasbourgeois, c’était connu, tandis que les saunas et bains seront à un tarif différent, c’est dans l’air.

Le lieu d’accueil des patients évalués dans le cadre du sport santé sur ordonnance, actuellement situé à la Meinau, va gagner une vitrine de choix puisqu’il sera localisé aux bains, a par ailleurs indiqué le docteur Alexandre Feltz, adjoint en charge de la santé. Quand à la piscine nordique que certains rêvent de voir apparaître dans la cour arrière, « elle fait partie des options », a souri Roland Ries.

 

Rue 89 – A la réunion sur les Bains… – 31/10/2015

A la réunion sur les Bains, Roland Ries poussé à poursuivre les échanges

La piscine de la Victoire est classé comme patrimoine historique (photo JFG / Rue89 Strasbourg)

La dernière réunion publique sur l’avenir des Bains municipaux de Strasbourg a été agitée. Le maire a accepté d’autres réunions après la rédaction de l’étude en cours, dont le contenu reste mystérieux.

« La concertation est un exercice difficile. » Le maire Roland Ries (PS) savait qu’il n’était pas en terrain conquis vendredi 30 octobre au Palais universitaire pour la troisième et dernière réunion de concertation sur l’avenir des Bains municipaux de Strasbourg, boulevard de la Victoire. Mais sa parole était attendue par les usagers ou citoyens attachés à l’édifice de Fritz Beblo.                          …/…

Lire l’article en entier sur Rue89 : A la réunion sur les Bains, Roland Ries poussé à poursuivre les échanges

 

 

 

Rue89 – Ce qu’il faut savoir avant la dernière réunion sur les Bains – 30/10/2015

En préparation a la réunion de ce soir, deux articles sur Rue89… 

La rénovation de la piscine de la Victoire n'a jamais figuré dans le plan piscine de l'Eurométropole, mais était dans le programme de Roland Ries, candidat en 2014.

La rénovation de la piscine de la Victoire n’a jamais figuré dans le plan piscine de l’Eurométropole, mais était dans le programme de Roland Ries, candidat en 2014.

Avant la dernière réunion publique sur l’avenir des Bains municipaux ce vendredi en présence du maire, plusieurs questions restent en suspens concernant le nouveau projet de rénovation.                       …/…

Lire l’article en entier sur Rue89 :  Ce qu’il faut savoir avant la dernière réunion sur les Bains

Le deuxième article : Études et copinages, les dessous troubles du dossier des Bains 

 

 

 

Rue89 – Études et copinages, les dessous troubles du dossier des Bains – 30/10/2015

Nouveau rebondissement :

En préparation a la réunion de ce soir, deux articles sur Rue89… 

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Les études sur les Bains municipaux révèlent une partie de leurs secrets (Photo JFG / Rue89 Strasbourg)

Projet public ou privé ? Complexe de luxe ou piscine de proximité ? La rénovation des Bains municipaux agite la municipalité et les habitants de la Krutenau depuis 2008. Or une étude, commandée par Robert Herrmann, adjoint en charge du dossier entre 2008 et 2014, à l’un de ses anciens collaborateurs professionnels, aurait singulièrement fait pencher la balance.

Le projet de rénovation des Bains municipaux version 2015 fait émerger aujourd’hui les zones d’ombre d’hier.          …/…

Lire l’article en entier sur Rue89 : Études et copinages, les dessous troubles du dossier des Bains

Le deuxième article : Ce qu’il faut savoir avant la dernière réunion sur les Bains

 

Communiqué du Collectif – 15/10/2015

Les Bains sont à nous et doivent le rester !  

A lire, photocopier et diffuser largement, si vous le souhaitez (en recto-verso) :

Version à imprimer :  Cliquer sur le lien : tract2

Service public/entreprise privée : deux modes de gestion très différents…

La gestion publique vise l’intérêt commun des citoyens.

La gestion privée vise le profit.

La rénovation des Bains municipaux dépendra de ce choix. Elle ne sera pas la même selon que la ville gérera un établissement à vocation municipale, c’est-à-dire populaire, ou qu’une entreprise visera une rentabilité financière, en ciblant une clientèle aisée.

On peut toujours essayer de jouer sur les mots : service public ou service au public, personne n’est dupe devant la manipulation idéologique – et la séance du conseil municipal du 12 octobre nous en a livré quelques perles, que vous pouvez retrouver en ligne sur le site de la ville de Strasbourg. Le point 21 concernait une interpellation du conseiller d’opposition, Jean-Philippe Vetter, sur le projet du maire de privatiser les Bains municipaux. La question était : est-il envisageable que vous reveniez sur une décision prise sans concertation ? Voici nos commentaires aux réponses fournies par Olivier Bitz, chargé de la concertation et par Roland Ries, maire de Strasbourg.

Olivier Bitz : «…depuis des décennies, des activités libérales de nature privée se déroulent aux Bains municipaux. »

Si l’argument vise à banaliser la privatisation annoncée, l’exemple est bien mal trouvé. Il n’y a pas de gestion privée. La Ville loue des locaux avec des baux commerciaux à des exploitants privés. Pourquoi pas, si la Ville défendait correctement ses intérêts ? Cependant, nous n’avons aucune information sur les loyers pratiqués…

Roland Ries : « des activités qui d’ores et déjà sont privées, qui étaient privées à l’époque (…) les kinés, les Bains romains… »

Alors, là, c’est archi-faux – et cela montre, une fois encore, la méconnaissance sévère du maire à propos de l’Histoire des Bains municipaux ! Les Bains Romains sont publics et gérés par la Ville depuis l’inauguration de l’établissement, en 1908. Ce service, auquel bien des Strasbourgeois sont attachés, n’a JAMAIS été privé !

Le dossier est-il si mal connu des édiles qu’ils confondent toutes les activités des Bains, ou prennent-ils leurs désirs pour des réalités ?

Olivier Bitz : « en quoi s’agit-il d’une privatisation, lorsque nous nous interrogeons sur l’utilisation des 5000 m2 qui aujourd’hui sont vides et qui ne peuvent pas donner lieu à privatisation puisqu’il n’y a pas d’exploitation de service public. »

De grâce, trouvez un argument sérieux : il y aurait donc 5000 m2 sans aucun statut foncier ? Une sorte de no man’s land ? Non, ça n’existe pas. La ville de Strasbourg est propriétaire d’un lot foncier bien identifié au cadastre. Elle en laisse une grande partie à l’abandon : cette mauvaise gestion met sa responsabilité en cause ! Il s’agit bien d’un espace public, mal géré.

Olivier Bitz, à propos de la charte votée en juin : « le service public est au cœur du projet de rénovation »

Eh bien non, votre charte ne nous rassure pas : elle ne parle que d’une piscine (là le singulier est à relever) au lieu des deux qui existent actuellement, elle n’évoque par exemple que la fréquentation scolaire et non celle des clubs comme celui des aveugles qui ont des besoins spécifiques non prévus dans les autres piscines de la ville. Rien n’est clair non plus sur les douches préservées. Le sort du reste est scellé : il n’est pas dans la charte.

De plus, il n’est guère envisageable que deux gestionnaires distincts cohabitent dans un même établissement : l’ouverture d’une piscine au public sera donc une charge imposée au gestionnaire privé, la ville payera très cher pour cela (les 3,5 M€ du « déficit » actuel ?) et, tôt ou tard, cette disposition sera supprimée (voir le cas de la piscine Molitor).

Olivier Bitz : La charte « garantit le service de baignade, ce que d’autres villes comme Colmar, Roubaix, Manchester n’ont pas fait »

Voilà ce qui est présenté comme un « défi », un cadeau fait aux Strasbourgeois. Et il cite trois cas de bains transformés (par exemple, en Alsace, Colmar) en omettant ceux qui ont été maintenus dans le giron municipal (Mulhouse). Par ailleurs, dans le cas de Colmar et de Roubaix, les établissements étaient fermés lors de la reconversion. Ce qui n’est pas du tout le cas des Bains de Strasbourg, toujours en activité.

 Roland Ries : « Je pratique la concertation depuis fort longtemps » ; puis, à propos de la privatisation : « ce cadre, effectivement, je l’ai fixé au préalable »

Vous avez annoncé, Monsieur le maire, à la télé, dans la presse, dans vos interventions et vous venez de le confirmer en CM, qu’il y aurait une privatisation des Bains municipaux : c’est une décision unilatérale ; sans concertation.

Vous nous avez refusé l’accès aux informations sur des études payées par nos impôts. Or chaque citoyen a le droit de connaître les dépenses engagées jusqu’au dernier centime. Vous ne respectez pas les droits des citoyens.

Vous nous avez fourni un document caviardé pour cacher les noms, les sommes dépensées, les coûts envisagés et même les propositions du consultant. Vous ne trouvez pas cela insultant pour les citoyens ?

Vous nous refusez le droit de faire signer dans l’enceinte de l’établissement la pétition de défense des Bains municipaux : comment comptez-vous évaluer l’opinion publique ? Où est le droit à l’information, au débat ?

Vous organisez des conférences publiques : nous y écoutons des orateurs qui disent des choses intéressantes (les Bains sont en très bon état de conservation, il s’agissait en 1908 d’un établissement remarquable et particulièrement innovant socialement et techniquement…) mais le débat y est réduit à la portion congrue et quand, à la fin de la séance, nous avons posé des questions, nous n’avons obtenu aucune réponse de fond.

Roland Ries, sur le coût de la rénovation : « 30… 35 millions d’euros »

Il faut vous croire sur parole puisque vous n’avez jamais énoncé clairement à quel programme correspondent ces chiffres. En revanche, sur l’une des études que nous nous sommes procurée, il est question de deux scénarios, qui se chiffrent à environ 20 millions d’euros (pour un coût annuel, investissement compris, de moins de 2 M€), budget similaire à celui de la belle rénovation des bains, financée par la commune de Darmstadt (22 M€). Sans parler des Bains de Gotha (19 M€) et de tant d’autres en Allemagne.

D’ailleurs, de quelle rénovation parlez-vous, pour avancer un budget si important ? L’option hôtel de luxe, déjà évoquée par votre adjoint, est-elle toujours valable ? Nous avons écouté l’exposé de l’architecte, le 16 septembre : le bâtiment est en bon état dans toutes les parties fondamentales de sa structure. Seul un projet pharaonique coûterait cher.

Roland Ries, sur l’augmentation des impôts locaux : « comment financer… sans augmenter les impôts ? »

Justement, les élus doivent faire des choix politiques. Combien l’Ecole internationale,  que ne fréquenteront que peu d’enfants strasbourgeois a-t-elle coûté à la Ville ? Vous n’avez pas parlé de hausse d’impôts lors de l’approbation d’autres budgets : le Palais des Fêtes, le Palais des Congrès et même le quartier d’affaires… Pourquoi la rénovation des Bains a-t-elle, seule, le privilège du chantage à la hausse de l’imposition ?

Nous sommes portés par tous les Strasbourgeois qui disent que les Bains sont à nous et doivent le rester, et nous espérons tous que nous pourrons continuer à fréquenter les Bains municipaux de Strasbourg, s’Stadtische Schwimmbad.

Strasbourg, le 15 octobre 2015

Le collectif La Victoire pour tous

Les Bains au Conseil municipal – 12/10/2015

Le conseiller d’opposition Jean-Philippe Vetter, par son interpellation, a fait le maire confirmer sa décision, déjà actée et indépendante de toute concertation, de privatiser les Bains municipaux !

Point n° 21 de l’ordre du jour, cela vaut la peine de revoir la vidéo, tant pour l’excellente prestation de Vetter, comme pour les contre-vérités et la manipulation de données contenues dans les réponses du maire et de son adjoint, chargé de la « concertation ».

Bref, dans la logique des responsables municipaux, les citoyens seront appelés à donner leur avis… sur la couleur des pots de fleurs, ou bien sur le genre d’activités « privées » qu’ils souhaitent voir naître dans les Bains rénovés.  

Réponse du Collectif va suivre… 

Cliquez sur le lien, pour voir la vidéo (n° 21 de l’ordre du jour, 13 minutes) : CM – Bains municipaux : Le choix de la privatisation avant la concertation

Et voici le texte de l’interpellation :

CONSEIL MUNICIPAL DU 12 OCTOBRE 2015
Interpellation de Monsieur Jean-Philippe VETTER
GROUPE STRASBOURG A VOS COTES – LES REPUBLICAINS, MODEM ET SOCIETE CIVILE 

Bains municipaux : le choix de la privatisation avant la concertation ?

Monsieur le Maire,

Lors du Conseil Municipal de mai dernier, je vous interrogeais sur l’avenir des Bains municipaux. Vous m’avez alors certifié que leur rénovation serait menée en partenariat avec le privé. Il s’agit là d’une décision fondamentale pour l’avenir des Bains municipaux. Une décision qui a été prise sans aucune concertation ni débat avec la population. 

Alors que vous menez actuellement des réunions publiques avec la population et que vous allez être l’intervenant principal d’une conférence sur les bains municipaux le 30 octobre 2015, pouvez-vous nous dire s’il est éventuellement envisageable que vous reveniez sur votre intention de privatiser une partie des bains municipaux.

Je vous remercie.