T’es dans quelle branche ?

 Aventure arboricole

Série en plusieurs épisodes

Une envie, une rencontre

Quoi de plus tentant que de grimper dans un arbre, de s’y suspendre et de retrouver des sensations d’enfance, surtout pour des acrobates aériens.

Le défi est donc lancé, inventer un spectacle dans (ou plutôt avec) un arbre, accrocher des cordes, une balançoire, jouer dans les branches à l’envers, à l’endroit et défier, la gravité…Pour un instant de fantaisie à offrir au public…

Note d’intention artistique et arboricole

En élaborant ce spectacle, nous avons cherché ce que l’arbre pouvait nous apporter, sa place au cœur de la cité, et aussi toute la symbolique qui tourne autour de lui à travers le temps. L’arbre est ainsi devenu notre monde, notre refuge influençant le caractère de nos personnages, exerçant son attractio

Et parce que chaque arbre est différent, nous n’avons pas construit une histoire finie mais imaginons « du haut de l’arbre » comme une série, dans laquelle les personnages vivent différentes aventures suivant les épisodes.

Et ça raconte quoi ?

Ils sont montés un jour dans un arbre et n’en sont jamais redescendus. . Ces 3 personnages ont pris leurs petites habitudes là-haut et ont leur propre histoire à raconter.

Évoluant tantôt lentement et gracieusement, tantôt en chutes et ascensions vertigineuses, ils nous font découvrir des tranches de leur vie décalée.

Dossier téléchargeable

Article DNA : Atelier Birdsofparadise au Festival de la jeunesse

DNA ( http://www.dna.fr )
Edition de Strasbourg
Secteur de Strasbourg Sud
Par Valérie Walch, publié le 23/02/2013

Illkirch-Graffenstaden Festival de la jeunesse

C’est quoi ce cirque ?

llkirch-Graffenstaden Festival de la jeunesse

Le gymnase du Parc a accueilli un atelier cirque dans le cadre du Festival de la jeunesse. Photo DNA – Laurent Réa

Illkirch a vécu toute cette semaine au rythme de son Festival de la jeunesse. Cirque, hip-hop, musique assistée par ordinateur et photo étaient au programme de cette dixième édition. Une restitution est prévue ce soir à l’attention des parents.

Jacques, douze ans , adore le monocycle et le diabolo. « D’habitude, je m’entraîne chez moi, à Ostwald ; c’est mon premier stage. » Auréline, dix ans, préfère le trapèze et les acrobaties -logique pour une jeune Illkirchoise qui fait déjà du twirling et de la gym. Quant à Rayane, 13 ans, il prend beaucoup de plaisir à jongler, avec des anneaux, des massues, des balles… mais aussi des balais.

Cette année, c’est la compagnie strasbourgeoise « Birds OF paradise » -spécialisés dans les acrobaties aériennes et le nouveau cirque, ses artistes préparent actuellement la prochaine création, « Du haut de l’arbre »- qui encadrait l’atelier cirque du Festival de la jeunesse.
Détourner les objets du quotidien

Sabine Grislin, danseuse et trapéziste, sa fondatrice, Eléonore Bourrel, acrobate, et Gautier Tritschler, jongleur, ont suivi les progrès des enfants tout au long de la semaine. Trapèze, corde lisse, balançoire, mais aussi jonglage, numéros d’équilibre et de clowns… Ce soir à l’Illiade, les stagiaires présenteront à leurs proches un spectacle riche en inventions.

Une ouverture culturelle

« Nous aimons beaucoup détourner les objets du quotidien : escabeaux, chaises, bols… », précise Eléonore Bourrel. Tenez, un balai, par exemple, c’est fait pour balayer ; ici, il sert à des numéros d’équilibre, de jonglage, comme point d’appui pour un acrobate… Un clown saurait même en faire un bouquet de fleurs. « Mais l’idée n’est pas de tout diriger ; nous voulons laisser les enfants libres d’imaginer eux-mêmes des choses », insiste Eléonore Bourrel. Saad, douze ans, participe pour la deuxième fois au stage de cirque. Ce qu’il aime, c’est le trapèze, les figures, « les sensations quand on lâche les mains ; les trucs qui font peur, quoi ! », résume celui qui est aussi -très- doué pour faire le clown. Comme lui, d’autres sont venus avec une première expérience, acquise au fil d’ateliers proposés à l’école -comme pour Ferdinand, onze ans, d’Ostwald. Gabriel, 13 ans, a même suivi des cours de cirque pendant deux ans à Achenheim, avant de se tourner vers le basket.

« Tout le monde n’a pas la chance de partir au ski. L’idée du Festival de la jeunesse, destiné aux 11-18 ans, est de permettre à ceux qui restent de profiter des vacances pour s’ouvrir à différentes pratiques culturelles et artistiques. C’est une préfiguration de ce que nous proposerons à la Vill’A », précise Olivier Cartelli, conseiller municipal délégué chargé de la jeunesse. Il insiste sur l’intérêt de « valoriser les talents des jeunes » et verrait bien la manifestation s’étendre à d’autres vacances scolaires, voire tranches d’âges.

Seuls deux ateliers -les danses latines et la capoeira- ont dû être annulés cette année, faute de participants. Outre le cirque, les jeunes Illkirchois pouvaient s’initier à la MAO (Musique assistée par ordinateur), avec Matthieu, de JazzKingdom, qui a aidé un groupe à réaliser la bande-son du spectacle de clôture. Ou se perfectionner en hip-hop -traditionnellement l’atelier le plus couru-, avec Mohamed, de la compagnie Mistral-Est. À moins de lui préférer une découverte de la photo numérique guidée par Arnaud Corbellari. Mercredi, de jeunes photographes assistaient d’ailleurs à l’atelier cirque. Les clichés réalisés seront exposés lors de la restitution, histoire de donner un aperçu de la richesse de la semaine.

LES TRAPEZIERS SONT EN FLEURS

Spectacle créé en 2003 au festival Pisteurs D’étoiles à Obernai.

Histoire …

Le trapèzier est un arbre fort singulier.
Nul doute que vous l’ayez déjà croisé : il lui arrive de prendre l’apparence du platane, du chêne ou du tilleul que vous croisez tous les jours. Mais ne vous y trompez pas, c’est un habile dissimulateur qui ne se dévoile qu’en quelques rares occasions, pour une courte floraison. C’est un instant privilégié où il se prolonge d’excroissances tout à fait surprenantes, qui ressemblent à s’y méprendre à… des trapèzes.

Ces excroissances deviennent le refuge de créatures hybrides, ni tout à fait humaines, ni entièrement animales. Elles vivent un moment au gré des mouvements de l’air, de l’attraction céleste, des rythmes et cycles de leur hôte sans pour autant s’en laisser bercer. Elles s’y fondent et s’y cognent pour en sortir transformées, et vous transformer à leur tour… parce que le trapèzier ne laisse personne indemne!

Bien,bien,bien…mais encore !

Conçu et imaginé par Sabine Grislin et Arweza L’Hermine
ce spectacle explore le végétal de la racine jusqu’aux feuilles.

Deux trapèzes suspendus dans un arbre, un manipulateur
pour stimuler les réactions d’un arbre qui n’entend pas rester
de marbre.
Le tout se déroule sur une musique créée pour marquer l’aspect insolite d’un univers onirique planté là, au beau milieu d’un espace tellement habituel
qu’on le remarquait à peine.

DNA : Festival Pisteurs d’Etoiles

Dernières Nouvelles d’Alsace
http://www.dna.fr
Mardi 6 Mai 2003

Par delà la volière

Birds of Paradise a donné au festival, samedi après-midi, la nécessaire petite note verte et printanière avec un enchaînement de farandoles fraîches à quatre mètres au-dessus du sol.

Photos Arbre Birdsofparadise Festival Pisteurs d'Etoiles en 2003

Birds of Paradise, l’histoire de deux trapézistes échappés de leur volière.(Photo DNA-J.P. Kaiser)

Au pied de l’arbre, une bonne centaine de spectateurs que la gravité terrestre cloue au sol. Contrastant avec cette masse statique, deux silhouettes batifolent entre les branches de ce vénérable tilleul, aux remparts Caspar. L’insoutenable légèreté de l’être devenait un credo pour les deux femmes, Hermine et Sabine Grislin coupées de la réalité terrestre. Ce tilleul bien ancré dans l’écorce obernoise s’est improvisé scène naturelle pour trapézistes en quête d’apesanteur. C’est dire que la compagnie Birds of Paradise mérite son nom. Compagnie régionale en résidence « perchée » au festival « Pisteurs d’Etoiles », son spectacle « Les trapèziers sont en fleurs » explore ce domaine fertile que constituent les branches d’un arbre, apprivoisé par deux oiseaux-trapézistes.

Femmes-oiseaux

 Ces femmes-oiseaux qui tendent leurs ailes pour toucher la liberté composent un moment intemporel, créent des histoires au hasard de leurs contacts charnels avec l’arbre, véritable réceptacle d’une sensibilité aussi aérienne qu’humaine. L’intérêt de ces évolutions quasi-improvisées réside, pour changer des conceptions classiques, non pas dans les prouesses aériennes, mais plutôt dans cette volonté de ne faire qu’un avec une scène que l’on imagine élément naturel dans lequel déambulent ces jeunes femmes-oiseaux. Même si on peut leur reprocher une certaine modestie dans le rythme de leurs allées et venues, cette grâce aérienne et cette sensibilité à fleur d’écorce séduisent incontestablement.