Grève Générale – Les fachos attaquent les gateaux à la fac de Strasbourg

>>> Strasbourg

Des étudiant.e.s ont bloqué dès 06h30 plusieurs bâtiments sur le campus universitaire ce jeudi 12 décembre à Strasbourg pour obtenir la banalisation des cours pendant les journées de mobilisation contre la réforme des retraites. Quelques Gilets Jaunes se sont joints à l’action. Ils sont mobilisé.e.s contre la réforme des retraites et la précarité étudiante, bref, contre le système patriarcal/capitaliste et sa normalité sécuritaire mortifère.

Peu avant 9h cependant, le Platane était débloqué manu militari par la société de sécurité de l’Université, malgré la chaîne humaine courageusement formée par les étudiant.e.s deter. C’était ensuite au tour du Portique d’être rouvert de la même manière, vers 9h30. Une assemblée générale étudiante s’est tenue depuis 9h30 environ devant le Patio, bâtiment voisin. Un cortège rassemblant une centaine de personnes partira finalement du campus rejoindre la manif unitaire en ville. La manifestation a rassemblé 500 personnes qui appellent à amplifier la mob’ le mardi suivant.

Alerta Antifa !

La veille, un facho avait agressé sur le campus un étudiant en le frappant en pleine tête. Le jour-même du 12, une vingtaine de feufas royalistes ont attaqué une table où les universitaires en lutte proposaient un déjeuner de solidarité et de convergence. Une étudiante s’est retrouvée avec 7 jours d’ITT. L’Action Française de Strasbourg revendique cette bousculade au travers d’un communiqué signé par leur leader Guillaume Staub, de la Cocarde Etudiante. Le groupuscule se félicite du déblocage de la fac, proclame une Assemblée Générale sans « gauchaux » ( vu que leurs idéees xénophobes et racistes ne sont pas tolérées dans le mouvement : ces pauvres qui se proclament victimes de « l’égalitarisme » dans leur communication, mais lol ! ) Ces derniers s’affichent ouvertement sur leur page facebook, organisent OKLM des réunions et des formations, menacent et agressent de plus en plus régulièrement les militant.e.s ou toute personne affiliée aux « gauchaux » sur le campus et ailleurs. La filière d’histoire de Strasbourg est connue depuis plusieurs années pour être un bastion de recrutement d’extrême-droite, cette année, plusieurs fachos ont déjà étés identifiés de cette filière.

Pour rappel, le campus est depuis plusieurs mois recouvert de tags – on ne peut plus – fascistes. Des tombes sont régulièrement profanées dans la région accompagnées de signes nazis, comme dernièrement à Westhoffen. L’Action Français colle ses affiches monarchistes… Du plus haut niveau, n’est-ce pas ? Et on devrait s’allier avec ça au nom de l’unité ? XD

Pendant ce temps là de démonstration de testostérones en keum, la solidarité et les convergences dans les luttes sociales restent vitales pour mettre à bas l’ordre actuel des choses, et la force de mobilisation des étudiant.e.s réside grandement dans leur capacité à faire s’arrêter les cours pour soutenir les grèves en cours, et élaborer leurs propres actions et revendications… Les fachos ne sont que des chiens de garde du système actuel dans ses valeurs les + dégueux, valets au service de la répression générale d’Etat. Leurs violences prolongent celles des keufs, de la Justice et des Patrons. Le même jour, nous apprenons que la page de l’AFA Lyon a été censurée par facebook, ainsi que les comptes de ses administrateurs… On signale également que dans la nuit 10 au 11 décembre, le CCO Jean-Pierre Lachaize situé rue Courteline à Villeurbanne a été vandalisé. De la peinture a été projetée contre le bâtiment, du mobilier et deux véhicules. Un système électrique a également été détruit.  Cet acte survient deux jours avant le festival de musique « Lyon Antifa Fest », organisé par l’association LAF PROD. Comme chaque année, le CCO reçoit des menaces de groupuscules fascistes et d’extrême-droite, à l’approche de cet événement. Au Mans, lors d’une manifestation de l’Action Française, les fachos s’en prennent à des terrasses de café. Bref, on va s’arrêter de déballer toutes leurs apparitions tant miteuses que piteuses… La vigilance reste de mise à tous les étages, la violence d’Etat est partout, et ses milices, avec ou sans uniformes, sont légion…

Des camarades antifas du monde entier sont chaque jour arrêté.e.s, blessé.e.s, voir torturé.e.s pour leur implication dans les luttes émancipatrices.  Ne laissons pas faire ! Gare à nos colères solidaires !

#FlicsFachosMêmeEnnemiMêmeCombat

#TaGueuleAvecTonRoiEnFait

#AutoDéfenseAntifa

La cible et victime des fachos de Strasbourg sur le campus universitaire le 12/12/19 Dommage pour les gâteaux…

Une assemblée générale interprofessionnelle ouverte à tous les corps de métiers a rassemblé pas moins de 200 personnes à 16h dans l’amphithéâtre Athéna, à la faculté de droit.

>>> Sélestat

Une quarantaine d’enseignants d’écoles de Sélestat et Scherwiller, rejoints par quelques professeurs de lycée, se sont rassemblés entre 12 heures et 13 heures ce jeudi, place d’Armes à Sélestat. Ces enseignants, dont la plupart sont en grève aujourd’hui, dénoncent le projet de réforme des retraites.

Avec 100 % de grévistes, l’école du Centre est fermée aujourd’hui à Sélestat. On compte 100% de grévistes aussi au RPI Neuve-Eglise-Breitenau. Des services minimums d’accueil sont en place dans plusieurs écoles, en particulier à Sélestat, Scherwiller et dans la vallée de Villé, où le taux de gréviste est supérieur ou égal à 50%.

Ce mouvement de grève, qui se poursuivra demain voire la semaine prochaine dans les écoles de Sélestat, à Scherwiller, Albé, Maisonsgoutte et Neuve-Eglise notamment, s’accompagnera, à Sélestat, d’une nouvelle journée d’action mardi 17 décembre. Les enseignants et professeurs prévoient de se rassembler à nouveau place d’Armes, en matinée ou à midi, et envisagent de défiler dans les rues de Sélestat en fonction de leur nombre. (Source : DNA)

>>> Colmar

400 manifestant.e.s en manif

Une prochaine journée de grève nationale est prévue mardi 17 décembre. En amont de la manifestation prévue à Strasbourg, un Rassemblement contre l’Action Française et l’extrême droite est appelé à midi au Patio ce jour-là.

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