« Un enfant, si je veux, quand je veux ! » avec ou sans père(s), avec ou sans mère (s) avec ou sans paire ! #MonCorpsMesChoix
L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi bioéthique, avec sa mesure phare prévoyant l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Il était temps que ça passe, mais ce simulacre de démocratie ne peut être considéré comme une victoire finale pour personne. Le « débat » porté à l’echelle nationale, a une fois de plus prouvé à quel point nos sociétés sont encore, en fRance comme ailleurs pétries de LGBTQI+phobie.
Pour rappel, le centre de procréation médicalement assistée de la clinique du Diaconat-Roosevelt, à Mulhouse, a fêté ses 20 ans cette année. Depuis 1998, près de 4000 bébés sont nés, certains par fécondation in vitro, d’autres par fécondation in vitro avec micro-injection, d’autres encore par insémination intra-utérine. Alors pourquoi devait-il rester plus longtemps interdit d’accès pour les personnes ne prétendant pas, ou ne souhaitant pas reproduire le shéma hétéro-patriarcal ? Pourtant il le restera encore pour de trop nombreuses personnes, le combat est très loin d’être terminé…
Les opposants sont ridicules, qu’ils s’occupent de leur cul et arrêtent de parler au nom d’enfants qui ne sont et ne serons jamais les leurs !
L’Archevêque de Strasbourg Luc Ravel, par la voie d’un communiqué avait participé de cette campagne LGBTQIphobee – particulièrement marquée par une lesbophobie affichée, et marquée par une transphobie dégoûlinante -, encourageant publiquement « les catholiques du diocèse à se mobiliser » pour « marquer leur désapprobation face à un tel projet ». A Mulhouse, les fachos avec le Rassemblement National avaient invité en mars de cette année Aude Mirkovic lors d’une de leurs conférences. Cette dernière, qui est également maître de conférences en droit privé et en sciences criminelles et était un temps membre du Conseil des universités, est une farouche opposée à la PMA pour tous.te.s. A noter aussi qu’elle est une ancienne membre de plusieurs groupes de rock identitaires. Bref, une meuf d’extrême-droite quoi, qui exerce OKLM ses activités et ses relans haineux et débiles, comme il en existe tant dans les universités et dans les plus hautes sphères!