Une proposition de loi qui vise directement les Black blocs

l’Etat défend ses intérêts capitalistes en molestant toutes formes de contestation.

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texteLe 20 octobre 2018, le Sénat a adopté en première lecture un texte visant à restreindre le droit de manifester. La proposition de loi du groupe Les Républicains, déposée par Bruno Retailleau vise directement les Black blocs.

Ils proposent de créer des périmètres dans les manifestations permettant aux policiers de fouiller les manifestants à l’entrée de celles-ci, de donner au préfet de police le pouvoir d’interdire à une personne de manifester, de créer un fichier national listant toutes les personnes interdites de manifestation et de sanctionner plus durement la dissimulation de son visage dans une manifestation en créant un délit passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. Ce délit existe déjà, un manifestant cagoulé écope pour le moment d’une contravention et de 1 500 euros d’amende. Le texte propose également de punir de 3 ans d’emprisonnement et de 45.000 € d’amende un manifestant détenant des fusées d’artifice et matériel pyrotechnique et d’arme par destination.

Attaquant de façon systématique contre les grévistes, syndicalistes, manifestant.e.s à travers des lois toujours plus répressives, l’Etat défend ses intérêts capitalistes en molestant toutes formes de contestation.

– « Le révolutionnaire est un illégaliste par excellence. L’homme dont les actes sont toujours conformes à la loi ne sera, au mieux, qu’un animal bien domestiqué ». Ricardo Flores Magon.


Action Antifasciste Mulhouse Haut-Rhin.

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