Attentat raciste à Beaune

Attentat raciste à Beaune (Côte-d’Or) dans la nuit de dimanche à lundi.

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Dans le quartier Saint-Jacques, dans le sud de la ville. 1h30 du matin une quinzaine de jeunes discute et joue à la console quand une Renault Clio rouge arrive à grande vitesse depuis l’aire de jeux, rue Marie Noël. Le conducteur tente de les percuter.Les jeunes parviennent à éviter le véhicule de justesse. « Heureusement qu’il y a le banc qui m’a sauvé, témoigne l’un d’eux. Honnêtement, sans ce banc-là, je pense que c’était fini pour moi. La voiture, j’ai vu à leurs regards qu’ils avaient une haine envers nous. »
Il ajoute : « Le pire, c’était les propos. Comme quoi on était des bougnoules et qu’on n’avait rien à faire dans ce pays et qu’ils allaient revenir calibrés ».

Les jeunes partent aux urgences convaincus qu’il s’agit d’un acte isolé, peut-être dû à l’alcool. Mais à 4h30 du matin, un véhicule différent revient sur les lieux. À bord, un conducteur et au moins un passager. Ce dernier sort un fusil de chasse et tire à quatre reprises. Les coups de feu blessent sept personnes, âgées de 16 à 20 ans, dont une grièvement. Six sont admises à l’hôpital de Beaune. La victime plus sérieusement touchée est transférée au CHU de Dijon.

Les jeunes assurent ne pas connaître les agresseurs. Ils excluent l’idée d’un règlement de compte et parlent d’un acte raciste.

Comme seule réponse suite au drame le maire Les Républicains de Beaune, Alain Suguenot, avait envisagé d’instaurer par arrêté un couvre-feu pour les personnes de moins de 18 ans dans les quartiers des Blanches-Fleurs et de Saint-Jacques.

Mardi 31 juillet, deux blessés sont toujours hospitalisés. Un à Beaune, l’autre à Dijon.

 

Action Antifasciste Mulhouse Haut-Rhin

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