Macron sur l’affaire Benalla

Macron sur l’affaire Benalla

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« S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la république des fusibles, la république de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français. »

Près d’une bonne semaine après les révélations du Monde, Macron, est sorti de son silence, mardi 24 juillet, devant les députés pour réagir à l’affaire Benalla, son collaborateur mis en examen pour des faits de violence le 1er mai. (Rappel), ce jour-là, benalla, chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à une personne qui se trouvait à terre lors d’une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappant-un-manifestant-le-1er-mai-a-paris_5333330_823448.html

Dans son discours, le président de la République a défendu la position de l’Elysée, dénoncé les contrevérités et « un pouvoir médiatique qui veut devenir un pouvoir judiciaire ».

« Ce qui s’est passé le 1er mai est grave, sérieux. Et ça a été pour moi une déception, une trahison », a dit le président au sujet des images montrant son subordonné violentant deux manifestants. Macron a également dit endosser la responsabilité de cette affaire pour tenter de mettre fin à la crise politique.

Mais, à travers cette intervention, devant un public de fidèles, sans contradiction possible, Macron choisit d’éviter la plupart des questions soulevées depuis le déclenchement de cette affaire, et elles restent très nombreuses, pour comprendre les dysfonctionnements d’institutions aussi importantes que l’Elysée, le ministère de l’intérieur ou la préfecture de police. Il choisit, ensuite, de s’en prendre au travail des médias, qu’il accuse de chercher à se transformer en « pouvoir judiciaire » et de ne plus chercher la vérité — des accusations graves pour un président de la République. Il remet en cause, enfin, le rôle des parlementaires, ou d’une partie d’entre eux, qui souhaitent faire la lumière sur cette affaire… https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/07/25/les-questions-que-pose-le-discours-d-emmanuel-macron-sur-l-affaire-benalla_5335746_4355770.html

 

Action Antifasciste Mulhouse Haut-Rhin

 

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